Le Petit Lillois
·15 janvier 2025
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La victoire du LOSC sur l’OM (1-1, 3-4 t.a.b) a été marquée par la présence de dirigeants près des bancs dans le temps additionnel. Mehdi Benatia a même été expulsé, contrairement à Olivier Létang, dont le comportement a été pointé du doigt au coup de sifflet final.
En déplacement sur la pelouse de l’Orange Vélodrome ce mardi, dans le cadre des seizièmes de finale de Coupe de France, le LOSC a longuement bataillé pour s’adjuger la qualification pour le tour suivant. Ses hommes, qui menaient pourtant la danse, étaient rattrapés sur le gong suite à une réalisation tardive de Luis Henrique (90+6′). Ils levaient finalement les bras, ce qu’ils n’avaient pas encore eu l’occasion de faire en 2025, à l’issue de la séance des tirs au but (3-4 t.a.b).
Le but de l’égalisation était également marqué par de l’agitation sur les bancs. Mehdi Benatia, directeur du football de l’OM, était expulsé par Clément Turpin, arbitre du soir, suite à cette réalisation. Au coup de sifflet final, il faisait part de son incompréhension : « Ce que je viens de vivre, c’est grave, s’exclamait-il, profitant de la visibilité offerte par BeIN Sports. Il y avait du monde, j’ai demandé au 4e arbitre de dire à Turpin qu’il y avait quand même penalty (sur Jonathan Rowe) et il a dit que je l’ai menacé. […] Je sépare mon coach qui s’embrouillait avec M. Létang. Et M.Turpin vient me mettre un carton rouge de 50 mètres, le 4e arbitre me dit que je l’ai pointé du doigt et menacé. Pourquoi j’ai pas le droit de parler et de défendre mon équipe ? Il y a un acharnement, je n’ai plus le droit de parler », s’agaçait le dirigeant olympien.
Quelques dizaines de minutes plus tard, son coach Roberto De Zerbi lui emboîtait le pas. Alors qu’il mettait en valeur la performance collective de son équipe, il bifurquait sur ces instants de tension et dénonçait le comportement d’Olivier Létang, président du LOSC. Ce dernier aurait été à l’origine de la montée en pression collective : « Il faudra m’expliquer pourquoi le président de Lille vient en bord de terrain, parler avec le quatrième arbitre. C’est la deuxième fois qu’il le fait, c’était déjà le cas en championnat », s’énervait le technicien italien en conférence de presse.
« Le président de Lille a commencé à parler avec le quatrième arbitre chez nous, dans notre stade. Ça pourrait être le président de la République… S’il doit rester en tribunes, il reste en tribunes. Sa place est en tribunes et si personne ne lui dit quelque chose, moi je ne vais pas me gêner, lâchait-il. Je n’ai pas vu Pablo Longoria (le président de l’OM) parler avec le quatrième arbitre. Beaucoup de choses sont étranges et j’ai du mal à les comprendre. En trente ans de football, cela ne m’était jamais arrivé de voir un président de club descendre pour venir parler avec des représentants du corps arbitral », concluait-il ainsi. Le LOSC repart de la cité phocéenne avec la qualification en poche, mais pas avec des amis.