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·21 décembre 2025
CAN 2025 : l’ancien sélectionneur de l’Égypte fait une déclaration surprenante sur le parcours des Bafana Bafana !

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Un ancien entraîneur de l’équipe nationale égyptienne a beaucoup à dire.

Getty Images
L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale d’Égypte, Hossam El Badry, a partagé son analyse sur les chances de l’Afrique du Sud lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui se déroulera au Maroc.
Les Bafana Bafana d’Afrique du Sud évoluent dans un groupe B particulièrement relevé, aux côtés des Pharaons égyptiens, septuples champions du continent, mais aussi de leurs voisins régionaux, l’Angola et le Zimbabwe. Tandis que l’Égypte espère mettre fin à quinze ans de disette, l’Afrique du Sud rêve d’un premier sacre depuis 1996, ce qui promet une phase de groupes à très haute intensité dès le coup d’envoi.
Les Bafana commenceront leur campagne face à l’Angola à Marrakech lundi, avant de disputer un choc très attendu face à l’Égypte le lendemain de Noël. Leur dernier match de groupe sera contre le Zimbabwe le 29 décembre. L’entraîneur Hugo Broos a déjà désigné les rencontres face à l’Angola et au Zimbabwe comme des rendez-vous à ne pas manquer, tout en reconnaissant que l’Égypte représente une menace sérieuse capable de créer la surprise.
Dans un entretien exclusif accordé à FARPost, El Badry a livré son analyse de la dynamique du groupe. « Naturellement, ce n’est pas un groupe facile, » a-t-il déclaré. « Je m’attends à voir l’Égypte et l’Afrique du Sud accéder à la phase à élimination directe. »
Il n’a pas manqué de saluer la qualité de l’effectif sud-africain : « L’Afrique du Sud compte de très bons jeunes joueurs — talentueux et prometteurs. Honnêtement, le match entre l’Égypte et l’Afrique du Sud est difficile à pronostiquer. Les deux équipes ont de réelles chances ; cela pourrait se solder par un nul, ou la victoire pourrait basculer d’un côté comme de l’autre. Tout dépendra de la motivation du jour, qui influence la prestation sur le terrain. Parfois, une seule erreur suffit à faire basculer la rencontre. »
Expliquant ses choix pour les qualifiés, El Badry a précisé : « Je pense que l’Égypte et l’Afrique du Sud passeront, car l’Angola n’a plus la force d’il y a quatre ou cinq ans. Voyez, des joueurs comme Mabululu sont vieillissants. Quant au Zimbabwe, il est plus difficile de se prononcer. »
L’ancien coach d’Al Ahly, qui a mené les géants égyptiens au sacre en Ligue des champions CAF 2012 et à plusieurs titres nationaux, estime même que les deux nations peuvent viser loin dans la compétition : « L’Égypte et l’Afrique du Sud ont le potentiel pour atteindre la finale, » a-t-il lancé, « même s’il est un peu tôt pour dire qui soulèvera le trophée. »
Interrogé sur le cas du talisman égyptien Mohamed Salah — qui arrive à la CAN dans une période difficile sur le plan personnel et avec Liverpool — El Badry a balayé les inquiétudes. « Je ne crois pas que cela aura un impact négatif sur lui ou sur l’équipe d’Égypte, » a-t-il assuré.
El Badry a également exprimé une admiration particulière pour les talents sud-africains, révélant qu’il continue de suivre de près les joueurs de la région. « L’Afrique du Sud va réaliser une belle CAN et j’ai une grande confiance dans ses joueurs, » a-t-il déclaré. « Actuellement, j’entraîne en Libye et je supervise activement le marché sud-africain. Je recherche un attaquant buteur ainsi que des milieux de terrain — en particulier un numéro six, un numéro huit et un numéro sept. Ce sont des postes où j’ai vraiment confiance dans les joueurs sud-africains. Je les observe de très près. »









































