« Céder au découragement serait fatal » : le football italien essaie de se remobiliser après le fiasco contre la Norvège | OneFootball

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·17 novembre 2025

« Céder au découragement serait fatal » : le football italien essaie de se remobiliser après le fiasco contre la Norvège

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Comme le raconte le Corriere della sera,sous la pluie et dans un Meazza battu par le vent, l’optimisme a volé en éclats. Les journalistes, qui rêvaient d’écrire un article lumineux autour du superbe but de Pio Esposito, doivent tout jeter à la corbeille : la réalité de la Nazionale rattrape tout. L’Italie est fragile, limitée, et condamnée à souffrir lors des barrages de mars.


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Le message est clair : ne faisons pas porter la faute à Gattuso, qui hérite d’un groupe techniquement appauvri. Face à une Norvège déjà qualifiée et visiblement désintéressée, les Azzurri ont tout de même sombré 4-1, battus par le simple instinct agonistique de leurs adversaires.

Le seul rayon de lumière reste Pio Esposito, 20 ans, dont le but d’avant-centre pur — contrôle parfait, torsion d’école, utilisation du défenseur comme appui — a réveillé San Siro et fait taire un instant les sarcasmes d’Haaland. Ce geste cristallise l’espoir d’un football italien en manque cruel de talents offensifs : Esposito peut-il être l’homme providentiel des prochains mois ?

Autour de lui, le tableau est sombre : Politano, pourtant joueur ordinaire, apparaît comme la seule source d’invention ; Dimarco est en perte de repères ; Locatelli joue trop lentement ; Tonali manque cruellement. Gattuso, trempé et hurlant au bord du terrain, tente de compenser les limites d’un collectif où Barella n’est plus décisif, Frattesi peine à convaincre et Bastoni commet des erreurs lourdes.

La seconde période, catastrophique, finit d’enterrer les illusions. Mais céder au découragement serait fatal : sans un sursaut mental et sans transformer le talent brut d’Esposito en moteur offensif, l’Italie risque de regarder la Coupe du monde à la télévision… une fois de plus.

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