Le Petit Lillois
·23 mai 2025
Certains clubs de Ligue 1 envisagent d’attaquer la DNCG en justice

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·23 mai 2025
Sans certitude vis-à-vis des montants qu’ils percevront pour les droits télévisés, les clubs pensionnaires de Ligue 1 avancent à l’aveugle. Certains d’entre eux, évidemment agacés, pourraient s’attaquer directement à la DNCG.
La saison 2024-2025 s’est à peine terminée, du moins pour la grande majorité des clubs de Ligue 1 (seuls le Stade de Reims et le Paris Saint-Germain doivent encore lutter), qu’il faut déjà se projeter sur la suivante. Celui-ci est déjà un casse-tête pour les dirigeants des écuries présentes dans l’élite, qui ont dû définir les contours de leur budget. Il s’agit là d’un exercice compliqué, digne d’équilibristes, alors qu’il n’existe aucune certitude sur les droits TV domestiques.
Les choses ne seront plus (jamais ?) comme avant. Il y a trois semaines, à l’issue du mois d’avril, la Direction nationale du contrôle et de gestion (DNCG) représentée par Jean-Marc Mickeler tirait soudainement la sonnette d’alarme en demandant aux clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 de ne pas comptabiliser le moindre centime de recettes issu des droits TV. À date, alors que le partenariat avec DAZN n’est pas censé se prolonger une année supplémentaire, les clubs doivent se partager 78,5M€ pour le dernier match de L1 détenu par beIN Sports, accord qui pourrait ne pas tenir face aux épreuves du temps et dont une autre partie, les 20M€ de sponsoring, n’est pas certaine d’être perçue. Cette somme sera complétée par 130 millions d’euros de droits internationaux qui iront pour leur très grande majorité aux clubs bénéficiant d’un indice européen. Ils sont dix dans ce cas en 2024-2025.
Le climat est donc tendu à l’approche des auditions de clubs par la DCNG, qui se dérouleront le mardi 27 mai jusqu’à la fin du mois de juin. Certains dirigeants de clubs de Ligue 1, d’après L’Équipe, envisageraient même d’intenter une procédure en justice contre l’organisme de gestion pour » défaut de conseils ». Les entretiens à venir risquent d’être électriques.
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