OnzeMondial
·20 octobre 2025
C'est officiel, la Suède nomme un ancien de Chelsea comme sélectionneur

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·20 octobre 2025
Le nouveau sélectionneur de la Suède est désormais connu et c'est un visage bien connu du côté de Chelsea.
Rien ne va plus pour la Suède dans ces éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Après quatre journées, les Scandinaves ne comptent qu’un seul point, un bilan catastrophique qui compromet sérieusement leurs chances de qualification. Les défaites face à la Suisse (0-2) et le Kosovo (1-0) ont été la goutte de trop pour la Fédération suédoise, qui a décidé de mettre fin au mandat de Jon Dahl Tomasson mardi dernier.
Dans l’urgence, un homme a été choisi pour redresser la barre : Graham Potter. Le technicien anglais de 50 ans devient le nouveau capitaine de l’équipe nationale masculine. Il prendra officiellement ses fonctions le 20 octobre, avec pour mission immédiate : relancer une Suède mal embarquée dans la course à la Coupe du monde.
L’accord avec la Fédération suédoise court jusqu’à la fin des éliminatoires actuels, avec une prolongation automatique en cas de qualification pour le Mondial 2026. « Je suis très honoré par cette mission, mais aussi incroyablement inspiré. La Suède possède des joueurs fantastiques qui performent dans les meilleurs championnats du monde chaque semaine. Mon rôle sera de créer les conditions pour que nous, en tant qu’équipe, jouions au plus haut niveau et amenions la Suède à la Coupe du monde », a déclaré Potter.
Malgré cette situation délicate, la Fédération et son président Simon Åström gardent espoir. Deux matchs cruciaux arrivent en novembre face à la Suisse et la Slovénie. Si la Suède parvient à se relancer, elle pourrait décrocher une place en barrage en mars, dernier espoir d’atteindre son objectif. La nomination de Graham Potter n’est pas un hasard.
L’ancien entraîneur de Chelsea, Brighton et West Ham a laissé une forte empreinte en Suède lors de son passage remarqué à Östersunds FK (2011-2018), qu’il a mené jusqu’à la Ligue Europa. Son expérience au plus haut niveau, combinée à une bonne connaissance du football suédois, a convaincu la SvFF.
Kim Källström, directrice du football, souligne : « Graham sait identifier les points forts des joueurs, créer des automatismes, et imposer une dynamique collective. Nous sommes convaincus qu’il est l’homme de la situation. » Potter entre donc dans le vif du sujet avec peu de temps et peu de marge d’erreur. Mais il reste un espoir, aussi mince soit-il, que la Suède puisse inverser la tendance et faire rêver ses supporters d’un été mondialiste en 2026.
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