« C’est pas un stage commando, mais une mission », Antoine Kombouaré avant Auxerre | OneFootball

« Sur le banc ou là-haut, peu importe. Il faut qu’on gagne le match », martèle Antoine Kombouaré en ouverture de sa conférence de presse, quelques jours avant le déplacement crucial du FC Nantes à Auxerre. Sanctionné d’une suspension pour accumulation de cartons, le technicien kanak ne pourra pas diriger ses joueurs depuis le bord du terrain samedi. Mais l’essentiel est ailleurs. « Le plus important, c’est que mes joueurs soient prêts à jouer un grand match », insiste-t-il, lucide sur l’enjeu.

Le coach nantais s’est exprimé sans détour, fidèle à son style direct. Il n’a pas cherché d’excuses : « J’étais sur le banc contre Angers, et on n’a pas gagné », lâche-t-il, évoquant la récente défaite à la Beaujoire (0-1) qui a ravivé l’angoisse de la relégation.

Le retour de Douglas Augusto : une bouffée d’air

Bonne nouvelle pour les Canaris, Douglas Augusto fait son retour après sa suspension. Un renfort de taille pour le milieu de terrain, tant le Brésilien a été précieux ces dernières semaines. « Il a été décisif contre Nice, contre le PSG. Ça fait plaisir de le revoir », souligne Kombouaré.

Une opération spéciale, mais pas commando

Face à l’urgence de la situation, le FC Nantes va se mettre au vert pendant deux jours à Auxerre, une mesure rare mais mûrement réfléchie. « Appelez ça comme vous voulez, moi je dis que c’est pour s’isoler », précise Kombouaré, refusant l’expression « stage commando ». L’objectif ? Mobiliser un groupe restreint, concerné et entièrement focalisé sur le match. « C’est comme si je sélectionnais une équipe », confie-t-il.

« Ce n’est pas un match à la vie à la mort »

Malgré l’énorme pression qui entoure la rencontre, Kombouaré tempère : « Ce n’est pas un match à la vie à la mort, parce qu’il y en a un autre derrière contre Montpellier ». Mais il reconnaît sans détour l’importance de ramener un résultat : « Il faut aller là-bas pour ramener quelque chose ».

Après la défaite contre Angers, « on a eu un peu plus mal à la tête », concède l’entraîneur. Mais rapidement, la Jonelière a retrouvé de l’enthousiasme et du sérieux. « On a retrouvé des garçons avec de l’envie », rassure Kombouaré, visiblement convaincu que le groupe reste solidaire et concerné.