"C'est un vol" : l'OM crie au scandale arbitral après la défaite contre l'Atalanta | OneFootball

Battu par l'Atalanta Bergame en Ligue des champions ce mercredi 5 novembre (0-1), l'Olympique de Marseille a crié au scandale arbitral. Medhi Benatia, le directeur sportif, a notamment dénoncé un "vol".

L'Olympique de Marseille crie au scandale ! À l'issue du match de la quatrième journée de Ligue des champions perdu contre l'Atalanta Bergame ce mercredi 5 novembre (0-1), le club de la Cité phocéenne a effectivement dénoncé un "vol" concernant la décision de l'arbitre José Maria Sanchez Martínez de ne pas accorder un penalty pour une main italienne dans la surface. Dans la foulée de cette situation litigieuse survenue en fin de partie, l'Atalanta a ouvert le score par l'intermédiaire de Lazar Samardžić (90e).

"Ils sont arrogants"

"Est-ce qu'il y a l'impression d'avoir été volé ? Pour ma part, oui, a déploré le directeur sportif Medhi Benatia en zone mixte. C'est difficile à accepter. C'est une situation où on voit clairement que le joueur profite d'une position qui n'est pas naturelle, alors qu'Auba est en train d'armer pour frapper en plus. On voit bien que le bras change carrément la trajectoire du ballon. Pour moi, il y avait tout ce qu'ils nous disent en début d'année en réunion pour siffler ce penalty. Derrière, en plus, il s'avère qu'on prend ce but qui nous tue. Forcément, c'était une grosse responsabilité. J'aurais au moins souhaité qu'il aille voir les images. Il reste deux minutes de jeu. La moindre des choses, je pense que c'est d'aller quand même contrôler, se faire un avis peut-être un peu plus sûr. Là, il n'y a même pas cela. Et, quand tu leur parles, c'est limite s'ils te regardent. Ça, c'est quelque chose qui me dérange encore plus que le penalty. Ils sont arrogants. C'est dérangeant", a-t-il soufflé.

Le dirigeant marseillais, bien conscient de la faible prestation de l'équipe de Roberto De Zerbi face au pensionnaire de Serie A, a ensuite été relancé sur le sujet arbital : "Il y a plusieurs façons d'analyser. Si on parle des arbitres et des situations, bien sûr qu'on peut toujours se dire que, à Madrid, c'est très sévère et que, aujourd'hui, c'est un vol. Encore une fois, on peut en parler dans une discussion. Mais je préfère toujours me concentrer sur ce qu'on peut changer. J'ai envie de m'appuyer sur ce qu'on a montré à Madrid après les 25 premières minutes, aujourd'hui après les vingt premières. C'est sûr que la situation est un peu plus compliquée, mais on a des matches encore qui sont à notre portée. Si on montre notre vrai visage. On va jouer jusqu'au bout, on va essayer d'aller chercher quelque chose", a promis Medhi Benatia.

Son entraîneur s'est quant à lui montré acerbe en conférence de presse, rappelant un fait de jeu similaire subi à Madrid face au Real lors de la première journée ... mais qui avait, en revanche, été sifflé contre sa formation : "Je ne suis pas arbitre et je ne connais peut-être pas les règles, donc je ne pourrais pas vous dire. Mais j'ai un peu de mémoire et je me souviens qu'on a perdu un match à Madrid (1-2) sur une action similaire. Voilà ce que je pense", a indiqué Roberto De Zerbi. Battu pour la troisième fois en quatre rencontres, l'OM pointe au vingt-cinquième rang du classement général. Virtuellement éliminé, le club phocéen doit encore affronter Newcastle au Vélodrome( (25/11), l'Union Saint-Gilles en Belgique (09/12), Liverpool à domicile (21/01) puis Bruges à l'extérieur pour conclure (28/01).

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