Le Journal du Real
·12 octobre 2025
« C’était inévitable » : les coulisses du divorce entre Capello et Ronaldo

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·12 octobre 2025
Arrivé au Real Madrid à l’été 2006, Fabio Capello a rapidement dû gérer une équipe en pleine transformation après l’ère des Galácticos. Parmi ses défis majeurs figurait la gestion de Ronaldo Nazário, l’un des joueurs les plus talentueux de l’effectif, mais dont les habitudes ont fini par peser sur la dynamique collective.
« Ronaldo était le meilleur joueur que j’aie jamais entraîné », a reconnu l’entraîneur italien, tout en soulignant le caractère problématique de son mode de vie. « Il aimait sortir tous les soirs, pesait 94 kilos et refusait de prendre les mesures nécessaires pour retrouver sa forme optimale. » Face à cette situation, Capello a jugé qu’il n’y avait plus d’espoir d’évolution et a conseillé au président de club de se séparer du joueur, rapporte AS.
Le départ de Ronaldo lors du mercato hivernal 2007 vers l’AC Milan a constitué un tournant pour l’équipe madrilène. Parallèlement, l’arrivée de Ruud van Nistelrooy en provenance de Manchester United renforçait l’attaque du Real. Cette réorganisation a contribué à relancer la saison, conclue par la conquête du titre de champion d’Espagne.
« Après avoir accepté son départ, nous avons pu repartir sur de meilleures bases et remporter la Liga », a expliqué Capello, insistant sur l’importance de prendre des décisions fermes pour maintenir l’équilibre d’un groupe professionnel.
Malgré la fin difficile de leur collaboration, l’entraîneur a tenu à rappeler l’immense talent de Ronaldo, affirmant qu’il restait le joueur le plus doué qu’il ait dirigé. Néanmoins, il a souligné que la réussite collective passe aussi par la discipline et l’investissement personnel de chaque athlète.
Comme il l’explique, l’Italien était aussi tombé sur une forte tête lors de son premier passage au club (1996-1997) en la personne de Clarence Seedorf, qu’il avait lui-même fait venir de la Sampdoria. Comme quoi, il faut avoir du caractère pour réussir au Real Madrid, que ce soit en tant que joueur et d’autant plus en tant qu’entraîneur.
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