Cette saison, les cadres de l'OL sont au rendez-vous | OneFootball

Cette saison, les cadres de l'OL sont au rendez-vous | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Olympique-et-Lyonnais

Olympique-et-Lyonnais

·15 novembre 2025

Cette saison, les cadres de l'OL sont au rendez-vous

Image de l'article :Cette saison, les cadres de l'OL sont au rendez-vous

Corentin Tolisso, Moussa Niakhaté, voire Clinton Mata et Nicolas Tagliafico. Si l'OL obtient plutôt de bons résultats sur cette première partie saison, c'est notamment parce qu'il peut s'appuyer sur ses cadres. De quoi tirer le reste du groupe vers le haut.

Il y a évidemment quelques bonnes surprises et révélations comme Tyler Morton ou encore Afonso Moreira. Néanmoins, l'OL, qui partait d'assez loin à l'intersaison, peut se réjouir jusqu'à présent de voir ses cadres atteindre ce niveau de performance. Pourtant, ils sont nombreux à avoir quitté le club cet été, ce qui aurait pu entraver la dynamique générale.

L'ancien capitaine Alexandre Lacazette, ou encore Nemanja Matić, des voix qui comptent, ne sont plus là. Même le leadership technique d'un Rayan Cherki ne devait pas être sous-estimé. Mais ceux qui sont restés parviennent à tenir la baraque dans un contexte différent mais qui semble aussi bien plus apaisé au-dessus de Décines.


Vidéos OneFootball


Barbecues, parties du célèbre jeu Loup-Garou... L'été dernier, l'Olympique lyonnais et ses joueurs ont enclenché un nouveau cycle avec un vestiaire qui jusqu'ici correspond au fameux adage du "groupe vit bien". Une bande qui forme finalement un joyeux mélange mené par des figures de proue.

Les épreuves de l'été ont resserré les liens

On pense en premier lieu à Corentin Tolisso et Moussa Niakhaté, dont les performances tirent les Rhodaniens vers le haut. "Il les guide beaucoup (les jeunes), nous expliquait un agent de joueurs à propos du champion du monde 2018. Et il n'y a pas que lui. Niakhaté, ce n'est pas un Lyonnais pur jus, mais il s'impose comme un leader aussi. Il parle à beaucoup de ses coéquipiers. Le fait qu'il y ait un effectif resserré, ça aide. Tout le monde le dit, il y a ce sentiment de devoir se serrer les coudes car le club était au bord de la relégation."

Si le milieu de terrain avait déjà montré en 2024-2025 qu'il était l'un des meilleurs éléments du championnat, le Sénégalais, lui, avait eu plus de mal à son arrivée. Mais depuis la reprise en juillet, il met tout le monde d'accord. "L'année passée, j'avais fait des prestations de ce niveau-là. Mais comme on a encaissé des buts, que les résultats n'étaient pas toujours positifs, en tant que défenseur, j'étais pointé du doigt. C'est normal, c'est le job, a-t-il reconnu dans ces colonnes en septembre dernier. C’est ce poste que j'aime, c'est défendre. Donc, j'accepte avec grand plaisir. À titre personnel, j'ai pu aussi travailler six semaines (lors de la préparation) avec cette compréhension de ce que voulait exactement le coach."

Un rôle de grand frère auprès des jeunes

Aujourd'hui, il occupe le rôle de grand frère auprès des moins expérimentés. "Je suis très naturel avec eux. Je leur parle comme s’ils étaient mes petits frères. Quand je suis arrivé à Lyon, des garçons comme Saël Kumbedi (prêté à Wolfsburg), Malick Fofana, Mahamadou Diawara (Royal Antwerp) et Justin Bengui (RWDM Brussels) sont venus me dire qu’ils n’avaient jamais eu, depuis qu’ils étaient à l’OL, un ancien qui prenait autant de temps à échanger avec eux. C’était une première et j’ai trouvé ça lunaire, nous avait-il glissé. Je trouve cela tellement normal de leur apporter mon vécu. Si je peux leur éviter certains pièges, je le fais avec plaisir."

Ce n'est donc pas anodin si ces deux hommes d'expérience ont porté le brassard à 14 reprises sur 16 matchs joués. Nicolas Tagliafico aussi a eu cet honneur deux fois. Un peu comme Clinton Mata, l'Argentin fait partie des cadres de cette formation, tout en étant peut-être un peu plus discret que Corentin Tolisso et Moussa Niakhaté. Avec l'Angolais, à un niveau éventuellement un peu en dessous de leurs compères, ils aident à sécuriser et à mettre en confiance leurs partenaires.

Cet OL a du caractère et du courage

Certes, les résultats ont décliné depuis mi-octobre (deux victoires sur les sept dernières sorties), mais on ne ressent pas d'affolement pour autant. Au contraire, la défaite contre le Paris Saint-Germain (2-3) a démontré un certain caractère et, malgré les absences, des qualités avec le ballon. "Cette équipe a du caractère, de l'orgueil et du courage. C'est ce que je retiens face au PSG. Elle n'est pas récompensée, mais j'aime la personnalité qu'elle dégage", louait le triple champion de France (2003-2005) Nicolas Puydebois.

L'Olympique lyonnais le doit en partie à ses leaders, qui montrent le bon exemple. Maintenant, l'exercice 2025-2026 n'est pas terminé, et s'ils veulent retrouver l'Europe en 2026-2027, il ne faudra pas faiblir sur ce sujet, l'OL n'ayant aucune marge.

À propos de Publisher