[Challenge espoirs] «On doit faire beaucoup mieux» pour Vincent Carlier malgré la victoire face à Caen | OneFootball

Deuxième victoire en deux matches de Challenge Espoirs pour les jeunes de Vincent Carlier. Après Auxerre il y a une dizaine de jours, la jeune garde sang et or a fait plier le SM Caen (2-0) en seconde période cet après-midi. Tout n’était pas parfait, loin de là, mais les Lensois enchaînent. Compte rendu du match à lire ici.

Lensois.com : Vincent Carlier, que retenez-vous de cette rencontre ? Je vais retenir la victoire surtout, je n’ai pas du tout aimé la première mi-temps. Forcément, après, quand l’adversaire a un joueur de moins (Caen a été réduit à 10 dès la 10ᵉ minute, NDLR), ça facilite un petit peu la tâche. La deuxième période était mieux, mais on doit être capable de mettre beaucoup plus d’intensité dès le début, d’être beaucoup plus agressif. Là c’était insuffisant sur ce que j’ai vu, et après, il faut aussi faire mieux dans l’utilisation du ballon. Je pense qu’on est descendu d’un cran par rapport au match d’Auxerre (victoire 1-3), voire de deux crans, mais sur le match en général, sur les deux équipes.

Comment l’expliquer ? Dans ce type de challenge, les équipes peuvent varier beaucoup. Là il y avait un groupe très jeune, on avait des malades, des absents. Sur le contenu, ça ne me va pas, mais les garçons ont réussi à gagner, donc on va prendre les points, et on va travailler et améliorer toutes les phases de jeu, on doit faire beaucoup mieux.

Ce n’était pas incohérent malgré tout ? Non, ce n’est évidemment pas la catastrophe, mais c’est en dessous de ce que j’attends dans le contenu. Je ne vais pas casser l’ambiance de la victoire, mais je suis un peu ennuyé en première, et j’ai horreur de ça. La deuxième, c’était un peu mieux, mais c’était un match à 10 contre 11, c’est un peu différent. Le point noir, c’est la blessure de Kyllian (Antonio).

«On essaye de mettre le plus d’ingrédients possibles de la compétition»

Samuel Dié fait une belle deuxième mi-temps, avec deux buts au compteur. Il vous porte dans ce second acte ? C’est très souvent ça chez lui ! Il est souvent meilleur en deuxième mi-temps qu’en première mi-temps. Il est aussi souvent meilleur quand il rentre, parce que quand il rentre, souvent c’est la deuxième mi-temps aussi. Il se crée 3-4 occasions, c’est bien pour lui.

Comment créer une émulation au sein du groupe avec aussi peu de matches de compétition ? Les premiers matches ne sont pas encore trop espacés et, entre-temps, on a d’autres matchs (amicaux). La difficulté actuellement, ce sont les effectifs. On doit aussi faire jouer les garçons qui manquent de temps chez les pros, les jeunes du groupe pro. En ce moment, on a des sélectionnés. On a des fois des équipes qui peuvent varier en termes de valeur d’âge et de valeur d’un match sur l’autre. C’est difficile à prévoir mais alors, de temps en temps, ça va être dur, il va falloir s’accrocher. Pour d’autres c’est un peu plus facile comme aujourd’hui. Mais pour l’émulation, oui, de toute façon nous on essaye de mettre le plus d’ingrédients possibles de la compétition. Les joueurs sont prévenus, il y a des changements, comme si on était en N3, on ne fait pas forcément tourner. Notre effectif restreint amène tout le monde à avoir quand même beaucoup de temps de jeu.

Propos recueillis par Eloïse De Mester au Stade François-Blin.