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Lucarne Opposée

·25 février 2022

Chili – Primera División 2022 : la Católica déjà devant

Trois journées et un seul sans faute : le tetracampeón frappe de nouveau en s’offrant le choc de la troisième journée. Et s’installe donc déjà seul en tête.

De week-end en week-end, les chiffres s’accumulent, continuent de donner le tournis. Au terme de la troisième journée du championnat 2022, la UC vient de signer un seizième match consécutif au cours duquel elle a marqué au moins un but (le dernier match sans but des Cruzados correspond au dernier match de l’ère Gustavo Poyet), Cristian Paulucci n’a perdu que deux matchs, deux face à Colo-Colo, il en a gagné seize des dix-sept autres. Une folie. Dernière victime en date, Curicó Unido qui abordait la troisième journée avec deux succès en autant de sorties. Le début de match fut intense, les Cruzados en ont petit à petit pris le contrôle, Zampedri et Diego Valencia commençant à se montrer menaçants. Conséquence, les visiteurs du soir commençaient à se replier pour réduire les espaces et s’en sortaient surtout grâce aux imprécisions des hommes de Paulucci. La Católica menait aux points en rentrant aux vestiaires, mais pas au score. Elle accélérait encore en début de second acte, permettant alors aux Curicanos à s’offrir des possibilités de contre, rapidement stoppées, même si la frappe de Castro, réponse à une belle tête de Zampedri, a fait passer quelques frissons dans les échines des pensionnaires de San Carlos de Apoquindo. Le verrou a donc fini par sauter, Buonanotte a trouvé Zampedri, l’Argentin a de nouveau frappé, son dix-septième but sur les dix-huit derniers matchs, et la Católica prend les commandes.

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Derrière, une sensation est en passe de devenir confirmation. Belle surprise du dernier championnat, Ñublense accueillait une Universidad de Chile qui semblait de retour dans la bonne direction. Et Ñublense s’est imposé. D’abord en se montrant supérieur à son adversaire au cours du premier acte, même si Palacios avait ramené les universitaires au score sur penalty après une merveille signée Cerezo. Federico Mateos et Manuel Rivera contrôlaient le milieu, Matías Moya à gauche, Bernardo Cerezo à droite, posaient des problèmes insolubles aux couloirs de la U, les hommes de Santiago Escobar résistaient autant qu’ils le pouvaient et rentraient aux vestiaires bien heureux de ne pas être menés. Les débats se rééquilibraient en seconde période, même si les situations étaient rares, même après l’exclusion d’Israel Poblete peu après l’heure de jeu. Et puis, comme en première période, un nouveau penalty pour la U qui, sans rien montrer, semblait filer vers sa troisième victoire en autant de sorties. Mais les Diablos Rojos peuvent s’appuyer sur leur jeu. Dans le dernier quart d’heure, Patricio Rubio puis Federico Mateos convertissaient la domination globale des hommes de Jaime García et renversaient la U. Voilà désormais Ñublense deuxième du championnat.

Ailleurs, Colo-Colo n’a pas su profiter du week-end pour rester au contact. Après avoir pourtant ouvert le score d’entrée de partie, les hommes de Gustavo Quinteros ont dominé le premier acte, Gabriel Costa manqué un penalty puis une énorme occasion qui au final se sont avérés décisifs, puis baissé d’intensité et permis à Audax Italiano de revenir dans la partie en seconde période. Les Itálicos n’avaient pas montré grand-chose durant le premier acte, les entrées de Germán Estigarribia et Jorge Henríquez ont tout changé, l’Audax se montrant alors dominateur et égalisait après sept minutes de jeu. Le match avait changé et même si Jeyson Rojas faisait trembler la barre en fin de partie, on retient surtout de la rencontre les nouveaux débordements en tribunes avec trois interruptions de la rencontre pour des jets de pierres et autres divers objets. Une nouvelle dérive qui pourrait bien faire que le Súperclásico du 6 mars pourrait se jouer à huis clos. Enfin, on retiendra du week-end que seul Cobresal est venu ajouter son nom au rang des équipes victorieuses, s’imposant face à La Calera au Nicolás Chahuán. Le Bragarnik FC du Chili pointe désormais seul lanterne rouge, doublée à la différence de but par Coquimbo qui remonte un déficit de deux buts en seconde période face à Palestino.