Girondins4Ever
·3 novembre 2025
Christophe Dugarry : “Plus la compétition est facile, plus l’objectif est facile à atteindre, moins tu en mets, c’est humain”

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·3 novembre 2025

Sur RMC, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux désormais consultant, Christophe Dugarry, ne s’est pas dit affolé de voir qu’il y avait deux Paris Saint-Germain différents selon la compétition dans laquelle ils jouent.
« Je ne vois pas où est le problème en vrai, sur ce Paris moyen en championnat, qui a gagné un match sur deux depuis le début de la saison. Je ne vois pas où est le problème. J’ai l’impression que c’est voulu. Luis Enrique pare au plus pressé. Il n’a pas envie forcément que son équipe soit à 100% maintenant, il sait que la saison est extrêmement longue et qu’elle doit se construire. A partir du moment où ils y arrivent, notamment en Ligue des Champions… Ils arrivent à switcher en Ligue des Champions et à se mettre en mode compétition, en ce mode impressionnant qui balaye l’adversaire… Je ne vois pas où est le problème qu’ils soient à 50-60% la semaine, le week-end en championnat, car ça suffit pour être premier. Puis ils arrivent ensuite à être un peu plus compétitifs. Peut-être qu’ils n’ont que ça dans les chaussures aussi, que physiquement ils ne sont pas au top. Il y a peut-être une forme de lassitude qui va se remettre en jeu avec la Ligue des Champions… C’est aussi des compétiteurs. C’est la compétition qui va attirer ces mecs-là. Plus la compétition est facile, plus l’objectif est facile à atteindre, moins tu en mets, c’est humain. Il y a tellement de marge… je ne vois pas où est le problème que le Paris Saint-Germain joue à 50% en Ligue 1… »
Puis, l’ancien bordelais conclut.
« Aujourd’hui, on peut faire confiance à cette équipe et à ces joueurs-là, ils ont gagné le droit qu’on leur donne confiance. Si Paris était moyen en championnat et que c’était la même chose en Ligue des Champions, là je dirais attention. Mais là, ils ont réussi à faire quelque chose de différent, c’est-à-dire en étant très moyens en championnat, ils arrivent à se mettre en mode winners en Ligue des Champions, et à balayer tout le monde. Qu’est-ce que tu veux de plus ? Il n’y a rien à gagner et à perdre aujourd’hui, en ce début de saison. On va voir comment ça peut évoluer. Pour l’instant, je trouve que ça le fait ».

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