Claudio Ranieri s’est exprimé sur Sky Sport : accord UEFA, les situations Pellegrini et Dybala, le cas Sancho, son rapport avec les Friedkins… | OneFootball

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·9 septembre 2025

Claudio Ranieri s’est exprimé sur Sky Sport : accord UEFA, les situations Pellegrini et Dybala, le cas Sancho, son rapport avec les Friedkins…

Image de l'article :Claudio Ranieri s’est exprimé sur Sky Sport : accord UEFA, les situations Pellegrini et Dybala, le cas Sancho, son rapport avec les Friedkins…

Claudio Ranieri s’est exprimé ce lundi 09 septembre 2025 lors d’une interview exclusive sur Sky Sport. Au programme, FPF, la situation des contrats de Dybala et Pellegrini…

Parlez-nous un peu de votre nouveau rôle : l’adrénaline du terrain vous manque-t-elle ? Les conseils que vous donnez aux Friedkins remplacent-ils cet aspect emotionnel ?

« Je dois dire que lors des dernières années de ma carrière, j’étais souvent à la maison jusqu’à ce qu’on m’appelle. C’est seulement lors de ma deuxième année à la Sampdoria et à Cagliari que j’ai pris un groupe au début de la préparation. Sinon, ils m’auraient laissé à la maison pour l’été et j’aurais été appelé dans l’urgence (rires, ndlr). Je ne ressens donc toujours pas ce manque, mais je dois dire que j’ai fais beaucoup d’appels vidéo pendant ce mercato, j’ai été très actif. Bien sûr, quand on regarde les matchs, on aimerait y être, mais je crois qu’il y a un âge pour tout. Aujourd’hui, mon âge est celui pour être hors terrain, pour regarder et aider les autres ».


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Concernant le mercato de la Roma, certains aspects sont un peu complexes à comprendre, Mister, car il reste à conclure cette période de quatre ans (2026 NDLR) d‘accord avec l’UEFA. Que se passera-t-il le 30 juin 2026 ? Quelles réponses devrez-vous apporter à la Fédération européenne ?

« Il faudra que nous ayons des comptes en règle avec l’accord. Nous verrons comment se dérouler le championnat, à quelle place nous terminerons et comment nous performerons en Ligue Europa. Ce sont des entrées qui apporteront une valeur ajoutée. Ensuite, il faudra certainement vendre quelqu’un, car nous ne pouvons pas nous permettre de prendre un carton rouge. Le scénario est le suivant : même si nous parvenions à atteindre la Ligue des champions, avec un carton rouge, nous ne pourrions pas la disputer. Il faut absolument que nous présentions des comptes en règle ».

Je reprends donc de ce que vous avez évoqué. Il est un peu difficile alors de comprendre ce que vous nous avez rappelé; à savoir l’accord UEFA d’un coté, et d’un autre, une opération très couteuse – le recrutement de Sancho – qui semblait réalisable. Comment une négociation aussi lourde etait t-elle envisageable d’un point de vue financier avec le FPF ?

« Economiquement, celà aurait été très, très pesant, mais les Friedkins l’auraient fait pour faire plaisir à l’entraîneur. Bien sûr, il aurait fallu vendre quelqu’un : sans la vente d’un joueur de valeur, nous n’aurions pas pu le faire. Mais je ne pense pas que cette vente aurait été faite, car nous voulons conserver nos joueurs de valeur. Plus généralement, nous avons recruté de jeunes joueurs en espérant qu’avec le nouvel entraîneur, leur valeur augmente. Car si nécessaire, nous devrons vendre pour respecter les conditions du fair-play financier ».

Quelles caractéristiques doivent avoir les joueurs dans lesquels vous investissez ?

« Forts c’est certain, car nous sommes la Roma, et jeunes. Je le répète, nous sommes la Roma, et pas une équipe sans ambition de monter en puissance. Nous avons besoin de joueurs prometteurs, et c’est pourquoi les Friedkins ont choisi un entraîneur dont le pedigree inclut cette qualité : la capacité à découvrir et à faire ressortir le meilleur de chaque joueur. C’est ce que nous attendons ».

Quelle proximité les propriétaires entretiennent-ils avec l’équipe et la direction ?

« Une proximité totale. Je ne compte plus les appels vidéo, appels et messages que j’ai eu jour après jour. Si vous ne me voyez pas, c’est que je ne veux pas être vu : je n’y suis pas obligé et je ne veux pas être vu. Il y a l’entraîneur, les joueurs… ce sont eux qui ont besoin d’être mis en avant. Je reste dans l’ombre et j’essaie d’aider à ma manière, du mieux que je peux. Je le fais vraiment de tout mon cœur pour la Roma ».

Vous connaissez très bien l’environnement, quel bilan tirez-vous de la première approche de Gasperini à Rome ?

« Excellent, mais j’étais sûr de moi. Quand nous avons établi la liste et que les Friedkins ont choisi Gasperini, nous étions certains de lui. On a parlé d’antipathie, mais j’ai dit que pour moi, c’était bien plus que de l’antipathie : c’était quelque chose de plus, un adversaire vraiment très difficile à affronter. Mais quand on l’a en sa faveur, les choses changent. C’est un entraîneur qui exige le meilleur de lui-même d’abord, puis des autres : c’est donc ce dont la Roma avait besoin. J’en suis absolument convaincu et je suis également convaincu qu’il fera une grande saison ».

Le nouveau groupe de travail sera également amené à gérer deux situations impliquant deux joueurs de haut niveau, tous deux aux contrats élevés. Je vous parle de Pellegrini et Dybala : des délais différents, mais des points à régler. L’entraîneur et le directeur sportif ont déjà annoncé une décision concernant Pellegrini. Qu’en pensez-vous ? Et concernant Dybala : parlerons-nous de son avenir tôt ou tard ?

« Je pense que tout dépendra du championnat en cours. L’entraîneur veut toujours gagner, il alignera donc des joueurs qu’il estime capables d’aider la Roma à remporter ce match précis. Rappelons-nous l’Atalanta : il change et varie souvent ses attaquants précisément parce qu’il exige d’eux un pressing et une détermination accrus. Cela dépend de leurs actions, pas seulement d’eux : tous les joueurs doivent donner le meilleur d’eux-mêmes, et la décision se prendra ensuite au cours de la saison ».

Cependant, leurs situations contractuelles sont un peu plus exigeantes que les autres, donc le contenu financier sera également à prendre en compte.

« Oui, bien sûr, mais tout devra être proportionnel au fair-play financier et à leur contribution. Nous souhaitons qu’ils se donnent à 100 % à chaque match, qu’ils soient les acteurs clés de chaque rencontre. Si tel est le cas, nous devrons certainement réfléchir attentivement à tout ».

La società a accueilli des profils très variés : Massara comme directeur sportif, Gasperini comme entraîneur, et vous dans ce nouveau rôle. Quelle synergie existe-t-il entre vous, quel partage ?

« Une synergie toitlae, je le répète : nous avons rencontré les Friedkin à plusieurs reprises. Bien sûr, il peut y avoir, je ne dirais pas des désaccords, mais des opinions divergentes, et c’est précisément pour cela que nous faisons des brainstorming : nous réfléchissons, nous discutons, nous analysons tous les problèmes qui se posent, et ensuite les propriétaires prennent une décision ».

Quel message avez-vous envie de passer aux tifosi ?

« Le message que j’ai déjà donné : je me retire car nous avons besoin d’un nouvel entraîneur, qui a besoin d’un an pour planifier et poser les bases de la Roma de demain. C’est vrai, je sais que cela a été dit mille fois, mais je l’ai fait précisément pour le bien de la Roma : nous avons réalisé une excellente saison l’an dernier, mais notre façon de fonctionner doit changer. C’est pourquoi nous avons engagé un bon entraîneur, un excellent entraîneur comme Gasperini ».

L’objectif principal est-il de revenir en Ligue des Champions après sept ans ?

« L’objectif est de poser des bases solides. Si nous atteignons ensuite la Ligue des champions, ce sera un grand plus, mais je dis que l’objectif est de donner le meilleur de nous-mêmes à chaque match. On ne peut pas dire à nos supporters : “On vous promet ceci, on vous promet cela”. On peut juste promettre que lors de chaque match, que ce soit en championnat, en Coupe d’Italie ou en Ligue Europa, la Roma donnera le meilleur d’elle-même, j’en suis convaincu ».

La grande force de la Roma de Friedkin semble être ce groupe de travail. Des idées claires, de jeunes joueurs, presque tous détenus par le club. Comme vous l’avez dit, il y a même eu des moments de divergences d’opinions. Mais au point de menacer de démissionner ?

« Non, pas à ma connaissance. Et si je ne le sais pas moi, c’est je pense qu’il n’y en a jamais eu ce type de menace, car je n’ai jamais rien entendu de tel ».

Nous avons beaucoup parlé des jeunes joueurs, et j’aimerais conclure avec un jeune joueur qui est en quelque sorte un symbole du sport italien actuel : Jannik Sinner. En tant que sportif, que ressentez-vous à voir ce jeune homme jouer régulièrement sur des scènes aussi prestigieuses ?

« C’est vraiment une source de motivation pour tout le monde. Pas seulement pour le football. Voir quelqu’un atteindre le sommet du monde non pas par prédestination, mais grâce à son travail acharné, sa ténacité et sa volonté est vraiment inspirant. Ce n’était pas son jour à New York, mais je suis convaincu que ces deux joueurs, Sinner et Alcaraz, nous offriront de merveilleux moments. Et celui qui sera le plus en forme gagnera. Mais j’aimerais encore dire quelques mots sur l’équipe féminine de volley-ball, qui a fait quelque chose de formidable : elle aussi a tout donné et, au moment crucial, elle a fait ressortir ce petit plus, cette unité due à Velasco. Enfin, je souhaite bonne chance à l’équipe masculine de volley-ball pour sa participation aux Championnats du monde ».

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