Clauss (Nice) dénonce les chants homophobes, Belkebla (Algérie) acclamé à Angers, la « purge » Metz - Le Havre | OneFootball

Tandis que Jonathan Clauss a dénonce les chants homophobes à Nice, Haris Belkebla a été mis à l'honneur à Angers. Le match Metz – Le Havre était lui difficile à apprécier...

À Nice, l’Aiglons ont payé cher l’attitude d’une partie de leur kop. Alors que le Gym menait 1-0 face au Paris FC en Ligue 1, le match a été interrompu pendant trois minutes après que les supporters de la tribune Populaire Sud aient entonné des chants homophobes. Jonathan Clauss, capitaine et fervent défenseur de la lutte contre l’homophobie, a dû demander lui-même à son public de cesser ces messages inacceptables.

« Il y a des choses qu’on ne doit pas entendre dans un stade de foot, même ailleurs », a déclaré Clauss à l'Equipe, soulignant la gêne provoquée par cette interruption qui a mené à un penalty pour le Paris FC. L’égalisation de Krasso (1-1, 88ᵉ) est venue sanctionner la déconcentration des Niçois, Franck Haise refusant toutefois d’en faire une excuse et pointant plutôt une déconcentration progressive « au fil du match ».

Belkebla acclamé par le public du SCO

À Angers, l’accueil chaleureux réservé à Haris Belkebla contrastait avec le score final. Le capitaine algérien, acclamé avant et après la rencontre par le parcage brestois – « C’est un Algééééérien, qui ne lââââche rien » – a multiplié les efforts dans l’entrejeu.

Avec 77 % de passes réussies et un rôle clé dans la relance et la récupération, Belkebla s’est montré exemplaire, malgré la défaite 2-0 face à Brest. Son engagement et sa régularité ont toutefois été insuffisants pour inverser le cours du match, mais il a incarné l’exemple de ténacité que les supporters saluent.

Enfin, le FC Metz et Le Havre ont offert un spectacle beaucoup moins enthousiasmant, qualifié par le capitaine messin Gauthier Hein de « purge » malgré un match nul (0-0). Le jeune ailier Morgan Bokele a tenté de positiver. « On a tout donné ce soir », tandis qu’Hein reconnaissait que l’équipe n’avait pas su mobiliser le public ni trouver les solutions offensives. Les sifflets en fin de rencontre ont rappelé la sévérité des supporters messins dès la sixième journée, et la nécessité pour Metz de trouver rapidement un rythme plus engageant.

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