Clermont – Amiens SC : Omar Daf veut « aller chercher les points perdus contre Grenoble » | OneFootball

Battu à cinq reprises sur les sept derniers matches, l’Amiens SC est en situation d’alerte avant d’aller défier Clermont, vendredi (20 heures) à l’occasion de la 14e journée de Ligue 2. Pour autant, Omar Daf entend maintenir le cap des dernières semaines. Entretien.

Omar Daf, dans quel état d’esprit abordez-vous ce match à Clermont ?

Il faudra aller chercher les points que nous avons perdus contre Grenoble. Sur la série de quatre matchs, on voulait faire neuf points, au minimum sept. C’est frustrant parce que c’était à notre portée. On sort d’une défaite, mais on aurait pu faire une victoire, avec deux ou trois nuls. Tout le monde aurait dit que c’était bien. Ce que j’ai dit aux garçons, c’est que les victoires font avancer plus vite. On a un jeu qui fait qu’on essaie d’aller chercher les trois points à chaque fois. Parfois, on le paye, mais je pense que ça nous fait avancer plus vite au final.

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Que pensez-vous de cette équipe de Clermont ?

Quel que soit l’adversaire, il faut batailler chaque week-end. On voit que tous les matchs sont disputés. Il y a deux, trois équipes qui se détachent avec des collectifs plus solides. Pour le reste, on voit que c’est très homogène. On l’a vu encore sur notre dernier match à domicile, il y a une mi-temps pour chaque équipe. Ça se joue à chaque fois à pas grand-chose. Clermont a de la qualité, avec des joueurs expérimentés, comme Kader Bamba, Adrien Hunou pour ne citer qu’eux devant. Au milieu de terrain aussi, avec (Johan) Gastien et Henri Saivet, des joueurs qui ont pas mal vécu dans cette division. C’est une bonne équipe de Ligue 2 avec ses qualités. Nous, il faut qu’on continue à avancer, à aller prendre des points sur n’importe quel terrain.

Vous avez pris plus de points à l’extérieur qu’à domicile depuis le début de saison. Est-ce un simple hasard ou avez-vous une explication à cela ?

C’est le contraire par rapport à la saison dernière, où on avait eu beaucoup de mal à l’extérieur. Souvent, il y a aussi les caractéristiques de nos joueurs qui font qu’on peut être plus à l’aise à domicile ou à l’extérieur. Même si à domicile, l’équipe pousse. Contre Grenoble, quand on est revenu à deux partout, on aurait pu reculer, préserver le résultat, mais on a continué à jouer. On l’a vu l’année dernière avec l’arrivée de Nordine (Kandil) et l’association avec Antoine (Leautey) et Louis (Mafouta), ça nous avait boostés à domicile. On était beaucoup plus performants. Il faut continuer à travailler pour trouver un meilleur équilibre à domicile. Ce qui nous fait défaut, c’est la constance et la régularité.

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Pouvez-vous être tenté de renouveler la défense à cinq utilisée en deuxième période contre Grenoble ?

On essaie toujours de réfléchir sur la manière de faire mal à nos adversaires, sur comment être le plus stable possible avec nos qualités ? Contre Grenoble, on voyait qu’on était en difficulté. J’ai opté pour ce système-là pour contrecarrer l’adversaire, pour inverser le cours du match. Ça a failli marcher, mais il ne faut pas tout chambouler. On constitue un groupe en début de saison pour jouer d’une certaine manière. Pour jouer dans ce système-là, il faut de vrais pistons pour pouvoir défendre et attaquer dans les couloirs. On va travailler, on sait qu’on est capable de le faire. On va jouer dans le système où on est le plus à l’aise avec les caractéristiques des joueurs que nous avons.

Propos recueillis par Romain PECHON

Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport