CNOSF : élection sans suspense pour Amélie Oudéa-Castéra, seule en lice | OneFootball

Amélie Oudéa-Castéra, l’ancienne ministre des Sports n’a plus d’adversaire pour la présidence du Comité national olympique et sportif français. Didier Séminet a jeté l’éponge, dénonçant un climat défavorable à une élection équitable.

Amélie Oudéa-Castéra s'apprête à franchir une nouvelle étape majeure dans sa carrière. L’ex-ministre des Sports, en poste de 2022 à 2024, devrait devenir le 19 juin la nouvelle présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), après le retrait surprise – mais très commenté – de son unique concurrent, Didier Séminet. C’est dans un message publié tôt ce samedi matin que le président de la Fédération française de baseball-softball a officialisé son désistement. Il pointe une « iniquité manifeste » entre les deux candidatures et remet en question les conditions dans lesquelles Oudéa-Castéra a pu se présenter, quelques mois seulement après avoir quitté son poste gouvernemental. Une critique largement relayée par certains anciens cadres du CNOSF, dont Denis Masseglia, ex-président, et André Leclerc, vice-président d’honneur.

Des critiques sur fond de conflit d’intérêts

Malgré les accusations de conflit d’intérêts, l’ancienne directrice générale de la Fédération française de tennis s’est montrée sereine. Lors du grand oral organisé pour les candidats, elle a rappelé que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait validé sa démarche. De son côté, le comité de déontologie du CNOSF n’a émis aucune réserve. En parallèle, elle s’était assurée du soutien de nombreuses fédérations sportives : une tribune de soutien, signée par 60 d’entre elles, dont 25 olympiques, était prête à sortir. Face à ce rapport de force, Didier Séminet, isolé, a préféré se retirer. Il affirme vouloir rester engagé dans le mouvement sportif, fidèle à une vision « du club, du bénévolat et du collectif ». Mais la messe semble dite : sauf retournement de situation improbable, Amélie Oudéa-Castéra succédera à David Lappartient à la tête de l'olympisme français.

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