Walfoot.be
·17 octobre 2025
Comment le Club de Bruges peut-il survivre au "Kompany-ball" la semaine prochaine à Munich ?

In partnership with
Yahoo sportsWalfoot.be
·17 octobre 2025
Le Bayern Munich est devenu une machine à football qui ne fait pas que gagner : la formation étouffe ses adversaires. Ce que Vincent Kompany bâtit en Allemagne rappelle son idée développée à Anderlecht et Burnley, mais avec des joueurs de classe mondiale à chaque poste.
Si vous n’avez pas encore vu jouer le Bayern cette saison… Son pressing est impitoyable, sa possession de balle écrasante et son intensité frôle l’inhumain. Pour le Club de Bruges, qui se rendra la semaine prochaine à l’Allianz Arena, l’enjeu principal sera avant tout de survivre à la tempête le plus longtemps possible.
Le Bayern de Vincent Kompany joue avec une précision presque industrielle. Les latéraux montent sans relâche, les défenseurs centraux sont assez rapides pour couvrir les espaces dans leur dos, et les milieux de terrain remplissent la surface par vagues successives.
Les schémas sont clairs : positionnement bas de Harry Kane pour créer de l’espace, course en profondeur d’un ailier ou d’un milieu, et menace constante dans la surface. C’est ce qui rend cette équipe si difficile à défendre : même si vous semblez bien en place, deux passes suffisent pour que le danger apparaisse.
Le Club de Bruges ne devra donc pas rêver de domination, mais de discipline. La première mission : garder le zéro le plus longtemps possible. Le Bayern ne vous brise pas sur une seule action, mais par la répétition. À chaque perte de balle, la vague rouge revient. Bruges devra donc gérer intelligemment la possession, ne pas paniquer et chercher à créer des moments de respiration. Une minute de possession autour du milieu de terrain est, à Munich, un véritable soulagement.
La clé réside dans la transition. Le Bayern joue tellement haut que les espaces derrière sa défense sont immenses — à condition de réussir à casser leur première vague de pressing. Cela signifie : jouer vite, juste et vertical. Hans Vanaken sera essentiel pour donner la première passe, vers un ailier lancé capable d’exploiter ces cinquante mètres de terrain libre. Les occasions seront rares — une ou deux par mi-temps peut-être — mais ce sont celles-là que Bruges devra convertir.
Défensivement, les flancs seront mis à rude épreuve. Les latéraux allemands montent sans cesse, et les défenseurs brugeois se retrouveront souvent en infériorité numérique. Les ailiers devront participer au travail défensif, sous peine d’être submergés. Christos Tzolis et Antonio Nusa (ou Forbs) sont prévenus : ils n’auront pas le luxe d’économiser leurs efforts.
Le Club de Bruges ne doit pas croire qu’il aura le ballon à Munich, mais croire qu’il peut survivre. Chaque minute passée sans encaisser nourrit le doute chez le Bayern et augmente la probabilité de cette unique ouverture. Survivre, tenir, attendre : à l’Allianz Arena, c’est parfois la seule manière de gagner.
Direct