Comment Mamadou Sangaré s’est parfaitement intégré à l’entrejeu lensois aux côtés d’Adrien Thomasson | OneFootball

La mayonnaise a pris tout de suite : Mamadou Sangaré et Adrien Thomasson forment un binôme à l’abattage très précieux pour le RC Lens.

Arrivé du Rapid de Vienne après la phase de préparation, Mamadou Sangaré n’a pas eu besoin de beaucoup de temps pour trouver une complémentarité avec l’ancien Strasbourgeois. L’entraîneur Pierre Sage observe : « Leur complémentarité est plutôt orientée sur le jeu que sur les profils athlétiques. Parce qu’on a tendance à penser qu’il faut toujours un joueur avec de l’impact et un autre qui soit plutôt orienté jeu. Mais ce sont deux joueurs qui courent beaucoup, qui sont beaucoup dans l’adversité malgré un physique qui ne dépasse pas la norme de ces postes-là. Ils ont des intentions de jeu et sont portés vers l’avant. Ce sont deux joueurs qui se projettent. La complémentarité se situe dans le fait qu’autour d’eux, il y a d’autres joueurs qui permettent ces choses-là. Souvent, on demande à l’un de rester et à l’autre de s’engager. Mais il peut arriver que les deux s’engagent en même temps dans la surface de réparation et, du coup, la responsabilité revient à la ligne arrière de couvrir les espaces devant elle. Chose qu’on a beaucoup moins bien faite à Metz d’ailleurs, en fin de match notamment. »

Thomasson et Baidoo, accélérateurs d’intégration pour Sangaré

Mamadou Sangaré estime devoir beaucoup à Adrien Thomasson concernant son intégration rapide et réussie. Car le Savoyard a fait tout ce qu’il fallait pour que son nouveau partenaire de l’entrejeu soit le plus vite possible dans ses petits chaussons. Samson Baidoo a aussi servi de point de repère : « Avec Adrien, on s’entend très bien sur et en dehors du terrain. Dès que je suis arrivé, c’est quelqu’un qui s’est vraiment rapproché de moi. Il m’a beaucoup parlé. Il m’a dit qu’il était là si j’avais besoin de quelque chose. C’est quelque chose qui m’a vraiment touché. Sur le terrain aussi, on se parle beaucoup. De manière plus générale, mon adaptation s’est bien passée parce que je connaissais déjà quelques joueurs. Avec Samson Baidoo. On a joué ensemble en U18 et en réserve à Salzbourg. On était vraiment proches, c’est quelqu’un que j’admire énormément. Cela a facilité aussi forcément les choses. Je suivais aussi Lens même quand j’étais en Autriche. Ça s’est vite fait. Je n’ai pas besoin de beaucoup de temps pour m’adapter. »

Propos recueillis par Eloïse De Mester et Christophe Schaad à la Gaillette-Gervais Martel