Corberán : "Ça fait 17 ans que Valence n’a pas gagné au Bernabéu" | OneFootball

L’entraîneur de Valence a répondu aux questions des journalistes avant d’affronter le Real Madrid ce samedi au Bernabéu.

Outre les suspendus, avez-vous d’autres joueurs absents ?

L'équipe a pu s'entraîner au complet aujourd'hui, logiquement nous ne pouvons pas avoir les trois joueurs suspendus. Pendant la semaine, certains joueurs ont eu de petits soucis, mais ils sont tous disponibles.

Le Real Madrid a ses deux gardiens blessés

Quand un gardien (Fran González) est dans l'équipe première du Real Madrid, c'est parce qu'il a le niveau, sinon il n'y serait pas.

Que diriez-vous aux supporters qui se rendront à Madrid ?

Un message de gratitude et nous devons transmettre ce message sur le terrain, en donnant le meilleur de nous-mêmes. Les supporters veulent voir leur équipe se battre, s'engager... et je peux vous assurer que ce sera le cas.

Vu les récents précédents, craignez-vous que le Real Madrid se présente avec une motivation supplémentaire ?

Je ne le crains pas. Je l'espère, car cela signifie que lorsque vous jouez contre Valence, vous jouez contre un grand club. A Mestalla, nous avons pu rivaliser avec eux. Je n'ai pas peur et je suis convaincu que c'est une motivation pour nous, pour continuer à avancer vers notre objectif.

Êtes-vous inquiet à l'idée de montrer la même image que contre Barcelone et l'Atlético ?

La réponse est claire : bien sûr que c'est un match pour Valence, parce que c'est un match de Liga. C'est un adversaire qui se bat pour des objectifs différents et l'histoire parle de la difficulté, mais nous l'affrontons avec un maximum de concentration et d'engagement. Je retiens la bonne performance que nous avons eue lors du match à Mestalla contre le Real Madrid, où Pepelu, Gayà et Mamardashvili étaient absents.

Cela fait 100 jours que vous avez été nommé, les chiffres parlent pour votre travail, mais vous n'avez pas pris de point contre les trois grands.

Pour moi, chaque fois que nous n'obtenons pas un bon résultat, peu importe l'adversaire, j'ai toujours le sentiment que nous devons nous améliorer. Au cours des 100 derniers jours, nous avons été meilleurs dans certaines phases du match, comme contre le Real Madrid. Nous voulons être aussi compétitifs que possible.

Vous êtes les "leaders" des équipes qui luttent pour éviter la relégation, est-ce que le fait d'être à quatre points de la relégation vous a aidé à vous libérer ?

Nous n'avons pas l'impression d'être les leaders de quoi que ce soit. Nous avons pris des points qui nous manquaient, mais il nous en faut d'autres. Il faut peaufiner les choses pour être compétitif. Mais je vois un groupe avec beaucoup d'enthousiasme pour être compétitif.

Compte tenu des mauvais résultats de Valence à l'extérieur, est-il impossible de gagner au Bernabéu ?

Nous sommes conscients des exigences de jouer contre le Real Madrid. Ça fait 17 ans que ce club n'a pas réussi à battre le Real Madrid au Bernabéu, c'est dire la difficulté, car au cours de ces 17 années, Valence a traversé différents contextes. Mais les joueurs me transmettent l'envie de faire du mieux possible dans cette compétition.

Aucun de vos joueurs n'a jamais gagné au Santiago Bernabéu...

Vous parlez encore de la même difficulté. Mais c'est aussi un défi, un énorme défi, mais un défi. Pour gagner au Bernabéu, il faut donner le meilleur de soi-même.

Pensez-vous qu'Ancelotti, avec le match contre Arsenal, va réserver l'un de ses joueurs vedettes ?

Je ne sais pas, car je ne suis pas Ancelotti. Mais Madrid a une équipe construite pour être compétitive en jouant tous trois jours. Pour eux, il est rare de n'avoir qu'un seul match par semaine. Ils aborderont donc le match de la manière la plus naturelle possible.

Le Real Madrid sort d'une prolongation en Copa et d'une Ligue des champions, est-ce que cela change votre approche du match en privilégiant le côté physique ?

La nature du Real Madrid est d'être en compétition tous les trois jours et le footballeur d'élite est capable d'oublier ce qu'il a vécu et de se concentrer sur ce qui l'attend.

De quoi êtes-vous le plus fier au cours de ces 100 jours ?

Je n'ai pas l'impression que nous ayons accompli quoi que ce soit. Il est donc difficile de répondre à la question de savoir ce que nous avons accompli au cours de ces 100 jours. Ce que j'apprécie, c'est la mentalité, l'ambition, la constance, la maturité avec lesquelles cette équipe a été capable de vivre des matches importants.

Hugo Duro est-il prêt à débuter ?

Quand un joueur est dans le groupe, cela signifie qu'il est à la disposition de l'entraîneur parce qu'il peut être prêt à jouer d'entrée ou plus tard.

Comment sentez-vous vos joueurs depuis qu'ils se sont éloignés de la relégation ?

Il y a deux variables émotionnelles qui ont un impact sur les performances d'un joueur : l'une est la confiance et l'autre est l'exigence. Les deux doivent s’équilibrer au maximum.