Coupe d’Asie 2027 : et de deux ! | OneFootball

Après l’officialisation du ticket des Syriens lors de la dernière journée, c’est un revenant qui s’offre un retour plus de quarante ans après sa dernière participation. Tour d’horizon.

Groupe A

En déplacement vers les eaux chaudes, Tadjiks et Philippins n’ont pas failli à leur mission. En s’imposant respectivement aux Timors (0-5) et aux Maldives (0-3), les deux protagonistes joueront le match décisif le 31 mars à Dushanbe au Tadjikistan. Un crève-cœur que l’une des deux équipes restent à la maison tant le projet philippin prend forme et que la dernière apparition tadjike fut un régal pour les yeux. Dura lex sed lex.

Groupe B

À Brunei, le Liban a mis longtemps à asseoir sa domination face à l’un des petits poucets du groupe mais repart avec trois points et trois buts dans la besace. De l’autre côté, les Yéménites n’ont fait qu’une bouchée du Bhoutan avec un massacre 7-1. Le dernier match, qui opposera le Liban au Yémen est extrêmement indécis. Si les Libanais sont favoris sur le papier, leur jeu est lourd et dépourvu de circuits de passe et de tactique, tandis que le Yémen est léthal en contre-attaque avec des joueurs techniques et véloces. Avantage Liban qui devra se cramponner à ses deux points d’avance avec l’énergie du désespoir.

Groupe C

Incroyable, incroyable Singapour. Quarante-trois ans après sa dernière apparition lors d’une Coupe d’Asie (qu’il avait alors organisé), Singapour se qualifie sur le terrain et avec la manière en allant s’imposer chez son grand rival hongkongais. Menée rapidement par une réalisation de Matt Orr, la cité-État se rebiffe en deuxième mi-temps avec l’entrée d’Ilhan Fandi. Celui-ci retourne la table en cinq minutes en servant Shawal Anuar puis en marquant lui-même un bijou de but pour mettre Singapour en tête. Le score en restera là. Singapour a gagné tous ses matchs à l’extérieur 2-1, alors qu’il était incapable de s’imposer à la maison. Dans l’autre match du groupe, le Bangladesh s’impose pour la première fois de son histoire face à une Inde toujours aussi affligeante lorsqu’on parle de football.

Groupe D

Peut-être le seul groupe où le suspense concernait trois équipes, grâce aux prouesses récentes d’un Sri Lanka new-look. Pour entériner ces progrès, il fallait prendre sa revanche sur une Thaïlande qui l’avait battu par le plus petit écart au match aller. Las, il ne faut que sept minutes à Suengchitthawon pour déflorer le marquoir et mettre les Thaïs devant. Le nouveau venu Soonsup-Bell aggrave la marque en deuxième mi-temps et la Thaïlande déroule pour s’imposer 4-0, éliminant définitivement un Sri Lanka qui aura au moins rêvé un peu. La finale se jouera donc entre une Thaïlande revigorée et un Turkménistan qui aura dû s’employer pour battre Taïwan. Les centrasiatiques peuvent se contenter d’un nul pour revoir une compétition qu’ils ont découvert en 2019, mais il faudra pour ça résister aux assauts des Eléphants de Guerre en mars à Bangkok.

Groupe E

Plus de suspense dans ce groupe. Déjà qualifiée au coup d’envoi, la Syrie a soigné ses gammes au Pakistan en s’imposant 5-0 sans trembler. L’autre rencontre entre l’Afghanistan et le Myanmar a été déplacée au 26 mars.

Groupe F

Le groupe de l’inconnu. Si le parcours sportif de la Malaisie est parfait avec cinq victoires en cinq matchs, la sanction de la FIFA concernant ses naturalisés ne devrait pas tarder à tomber. Il est fort probable que les matchs durant lesquels ses latinos ont joué soient déclarés forfaits, et en ce cas c’est le Vietnam qui passerait devant. Et dans la pire option, la fédération pourrait être purement et simplement suspendue pour un long moment… Réponse d’ici peu. En attendant, un but de Faisal Halim a suffi pour s’imposer au Népal, tandis que le Vietnam est allé s’imposer sans trembler au Laos grâce à un but du revenant Raffaelson.