Coupe de France – Laurent Guyot (Annecy), méfiant avant le Stade Briochin : « Quand le match est lancé, tout le monde démarre au même niveau de chance » | OneFootball

Tout juste sorti d’une nette défaite (1-4) face à Guingamp, le FC Annecy a l’occasion de se relancer ce mercredi (18h30) en 16e de finale de la Coupe de France. Mais pour cela, il faudra bien négocier un long déplacement sur la pelouse du Stade Briochin (N2), bourreau du Havre (L1) lors du dernier tour. Présent en conférence de presse ce lundi, l’entraîneur haut-savoyard, Laurent Guyot, est revenu sur cette rencontre face à un adversaire dont il se méfie sérieusement.

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La Coupe de France, un vrai objectif ?

« L’objectif, c’est d’avoir une équipe et un club qui progressent, qui s’installent, et évidemment, la Coupe de France est une compétition à prendre très au sérieux, dans laquelle on a des souvenirs avec la performance d’il y a deux ans. Maintenant, c’est une compétition qui est entre guillemets très aléatoire, parce que de la différence de niveau, il n’y en a, je dirais, qu’au moment du tirage au sort. Après, on sait très bien que quand le match est lancé, tout le monde démarre au même niveau de chance. C’est du 50/50 pour toutes les équipes, que vous soyez une N2 ou une L2. C’est tout le temps comme ça, l’histoire de la Coupe de France est faite de qualifications ou d’éliminations qui jouent à un niveau inférieur. »

Le Stade Briochin, un adversaire difficile ?

« Ils ont éliminé une Ligue 1 au tour d’avant. Ils ont de l’expérience, ils connaissent ce type de contexte. Mais chaque match a sa vérité, on est bien placé, en ayant éliminé le GOAL FC (2-1) au tour précédent, ou Jura Sud (0-0, 6-5 après TAB) avant qui étaient des équipes de N2 aussi, pour savoir que les matchs sont compliqués (…) Le principal piège, c’est justement de manquer d’humilité, mais pas dans le fait de se croire supérieur. Je dirais qu’aujourd’hui, se croire supérieur, en Coupe de France, à une équipe avec deux ou trois divisions d’écart, ce n’est pas un manque d’humilité, c’est de la stupidité. L’objectif, c’est d’abord de se qualifier, pas de faire une démonstration ou de prouver quoi que ce soit, encore moins de prouver qu’il y a deux niveaux de compétition d’écart. »

Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport