Coupe de France : Sochaux répond aux invectives de Béthune après son choix de garder la recette du 32e de finale | OneFootball

Le FC Sochaux-Montbéliard (N1), qui n’a pas laissé sa part de la recette au Stade Béthunois (R1) ce samedi lors des 32es de finale de la Coupe de France, s’est expliqué.

Une situation qui a crispé tout un club. Ce samedi soir, le FC Sochaux-Montbéliard se déplaçait effectivement sur la pelouse du Stade Béthunois dans le cadre des 32es de finale de la Coupe de France. Une rencontre qui a vu le pensionnaire de Régional 1 s’imposer sur le score de quatre buts à deux et ainsi se qualifier pour le prochain tour. Une belle aventure donc pour le club nordiste, qui a vu son entraîneur Jean-Guy Wallemme fustiger son adversaire du soir après avoir appris que ce dernier ne laisserait pas sa recette aux amateurs. « Je sais que Sochaux a connu des soucis financiers, mais ce n’est pas notre problème » avait notamment fulminé l’ancien défenseur dans les colonnes de nos confrères de La Voix du Nord, indiquant qu’il y avait « un minimum de respect à avoir. »

Le président du FCSM sort du silence

Une invective qui ne passe pas du tout pour l’actuel quatrième du championnat de National. « On est un club professionnel mais qui évolue dans un championnat non professionnel » a tenu à faire savoir le président Clément Calvez à l’Est-Républicain. Selon le quotidien local, les Lionceaux auraient encaissé environ 6 000 euros à la suite de ce déplacement dans le Nord de la France. Une somme qui ne couvre même pas les frais de déplacement générés. « Donc il n’y a rien de scandaleux à la garder » a poursuivi le patron du FC Sochaux-Montbéliard. 

La tradition veut que les clubs professionnels laissent leur part de la recette du match aux clubs amateurs qu’ils affrontent. Mais aucune règle ne les oblige. « Cela fait partie du développement de notre Ligue et du football régional, il y avait du sens à le faire. Mais je rappelle qu’on a licencié des gens et qu’on vient de demander des efforts à Pays de Montbéliard Agglomération pour réduire le loyer du stade Bonal. Ce serait maladroit et malvenu de laisser dans le même temps 6 000 € à un club qui est à six heures de chez nous. Nous aussi, nous avons un devoir de bonne gestion » a-t-il conclu. Pas sûr toutefois que le Stade Béthunois, club évoluant en Régional 1, ne soit convaincu par ces explications. 

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