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·22 décembre 2025
Coupe de France : Un ancien stéphanois furieux

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Jean-Guy Wallemme, ancien Stéphanois, n’a pas caché sa colère après l’élimination du Stade Béthunois face à Sochaux en Coupe de France. L’entraîneur du club de R1 a vivement critiqué l’attitude du FC Sochaux-Montbéliard concernant le partage des recettes, ravivant un débat récurrent sur les relations entre clubs professionnels et amateurs.
Samedi soir, le stade Hermant-Deprez de Béthune avait des airs de Ligue 1 à l’occasion du 32e de finale de la Coupe de France. Sur les bancs, deux entraîneurs bien connus du football français se faisaient face. Jean-Guy Wallemme, champion de France avec Lens en 1998 et ancien joueur de l’AS Saint-Étienne, affrontait Vincent Hognon, lui aussi passé par le Forez et aujourd’hui à la tête du FC Sochaux-Montbéliard. Une affiche symbolique entre deux techniciens rompus au haut niveau.
Sur le terrain, la hiérarchie a été respectée. Les Doubistes, pensionnaires de National, se sont imposés 4-2 face au Stade Béthunois, club évoluant en Régional 1. Une victoire logique, reconnue sans difficulté par Jean-Guy Wallemme après la rencontre. L’ancien défenseur central a d’ailleurs chaleureusement salué son homologue sochalien au coup de sifflet final. Jusque-là, un match de Coupe de France sans polémique, fidèle à l’esprit de la compétition.
La tension est pourtant montée une fois la rencontre terminée et le car de Sochaux reparti. En cause, le partage de la recette de billetterie. Le FC Sochaux-Montbéliard est reparti avec sa part, sans laisser de geste financier au club amateur. Une décision qui a profondément agacé l’entraîneur béthunois.
"Ils sont partis avec la moitié de la recette sans dire au revoir ni merci", a regretté Jean-Guy Wallemme, cité par La Voix des Sports. Une situation difficile à digérer pour un club de R1, qui avait dû organiser cette affiche dans un timing très serré. Sécurité, accueil du public, logistique et conditions d’accueil pour un club professionnel avaient pourtant été réunies malgré des moyens limités.
Sans remettre en cause la qualification sochalienne, Wallemme pointe un manque de considération. "C’est un club professionnel qui s’est en plus qualifié. Il y a un minimum de respect à avoir", a-t-il insisté, visiblement touché par ce qu’il considère comme une entorse à l’esprit de la Coupe de France.
Dans ce type de confrontation, la tradition veut qu’un club professionnel abandonne tout ou partie de sa recette au club amateur. Un usage profondément ancré dans l’histoire de la Coupe de France, symbole de solidarité et d’équité. Mais cette pratique n’a aucune valeur réglementaire. Sochaux était donc parfaitement dans son droit.
Jean-Guy Wallemme le reconnaît, tout en regrettant un manque d’élégance. "Je respecte profondément le FCSM", a-t-il précisé, avant d’évoquer les difficultés financières connues par le club franc-comtois ces dernières années. Pour autant, l’ancien Stéphanois estime que cela ne justifie pas tout. "Sochaux a connu des soucis financiers, mais ce n’est pas notre problème."
Ce coup de colère remet en lumière un débat récurrent dans le football français. Celui de l’équilibre fragile entre monde professionnel et football amateur. Ancien joueur de l’ASSE, habitué aux valeurs du vestiaire et aux grandes soirées de Coupe, Jean-Guy Wallemme n’a sans doute pas accepté ce qu’il perçoit comme un manque de respect. Une sortie médiatique qui rappelle que la Coupe de France reste une compétition à part, où les émotions dépassent souvent le simple cadre sportif.
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