Coupe de France : "Un coup de poignard dans le dos", la colère des dirigeants de Pibrac après la disqualification | OneFootball

L'exploit de l'US Pibrac (R2), vainqueur de Lavaur au sixième tour de la Coupe de France, a été annulé sur tapis vert. Suite à une réclamation pour un problème de licence concernant un joueur, la commission du contentieux de la Ligue d’Occitanie a prononcé la disqualification du club, une "énorme désillusion" vécue comme un "coup de poignard dans le dos" par les dirigeants.

C'est une issue cruelle pour US Pibrac (R2). Le petit club haut-garonnais a été éliminé de la Coupe de France sur tapis vert, suite à une réclamation de son adversaire du sixième tour, Lavaur (R2). La commission du contentieux de la Ligue d’Occitanie a officialisé sa décision ce mercredi 5 novembre, permettant ainsi à Lavaur d’accueillir le club professionnel de Rodez (Ligue 2) lors du septième tour de la 109e édition de la Vieille Dame le 15 novembre.

Un exploit annulé par la paperasse

Pibrac avait pourtant remporté son billet pour le septième tour sur le terrain. Le 25 octobre, les Pibracais avaient arraché leur qualification à l'issue d'une rencontre pleine de suspense, s'imposant aux tirs au but (3-3, 4 t.a.b. à 3) face à l'équipe tarnaise de Lavaur. Malheureusement, la joie fut de courte durée. Les dirigeants de Lavaur avaient soulevé un problème de régularité de licence concernant un joueur aligné par Pibrac.

L'instance a confirmé que la licence du jeune footballeur n'avait pu être validée faute d'un document indispensable : le Certificat International de Transfert (CIT). Ce document est requis pour tout changement de club entre deux fédérations nationales. Selon les informations communiquées, le joueur en question, un ancien du centre de formation de l’Olympique Lyonnais, aurait été licencié la saison dernière en Albanie, pays d’origine d’une partie de sa famille.

"Un coup de poignard dans le dos"

La déception est immense au sein du club, qui n’avait jamais atteint un tel niveau dans la compétition. Interrogé au micro de Ici, Claude Cervantes, co-président de l'US Pibrac, a défendu l'intégrité de son équipe, assurant que le club n'avait commis aucune faute intentionnelle : "Nous avons tout fait dans les règles lors de la demande de licence. Une immense déception pour les supporters et les bénévoles du club. On prend ça comme un coup de poignard dans le dos. Sur le terrain, nous avons gagné le droit de jouer ce match."

Le dirigeant a également évoqué les préparatifs déjà bien avancés : "Nous étions déjà en contact avec le staff de Rodez et les élus pour organiser la sécurité. Si la décision nous est défavorable, ce serait très préjudiciable pour l’image du club et pour la ville." Pibrac se préparait activement à la fête, allant jusqu'à commander des drapeaux, écharpes et fanions aux couleurs du club pour accueillir Rodez le 15 novembre au stade Andromède de Blagnac. Un rêve désormais éteint.

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