Coupe de France : un joueur victime de racisme décide de se faire justice, Gueugnon fustige les incidents à Creusot | OneFootball

Le FC Gueugnon a publié un communiqué après les insultes racistes subies par ses joueurs, dont un en particulier.

Un week-end gâché par ce genre de faits. Ce dimanche, le FC Gueugnon se déplaçait effectivement à Creusot dans le cadre du troisième tour de la Coupe de France. Une rencontre qui a vu les deux formations se tenir en respect, sur le score de deux buts partout, à l’issue du temps règlementaire. Un respect qui a été jeté aux oubliettes par les supporters présents au stade Jean Garnier. En marge de la séance de tirs au but, le match a failli être définitivement arrêté.

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Des insultes racistes entendues lors du match

« La fête du football et la Coupe de France ont été ternies ce dimanche par des propos haineux et comportements racistes visant plusieurs de nos joueurs lors de la rencontre face au JO Creusot. Bien qu’une première interruption ait été décidée par le délégué de la rencontre pour tenter de calmer la situation en tribunes, ces incidents ont persisté et se sont malheureusement intensifiés en fin de match » a déploré le FC Gueugnon sur son site officiel. Le club historique du football français, qui évolue désormais en Régional 1, « condamne avec la plus grande fermeté ces agissements inacceptables et apporte tout son soutien à ses joueurs, notamment à Amadou Siby, dont la malheureuse réaction, liée à l’exaspération et un sentiment de grande injustice, n’a pas été appropriée et a été sanctionnée à juste titre. »

Le joueur gueugnonnais a effectivement décidé de se faire justice avant la séance de tirs au but, grimpant dans les tribunes afin de frapper l’un des auteurs des insultes racistes. Le FCG a été réduit à dix, avant que le match ne reprenne et ne voit les locaux, pensionnaires de Régional 3, s’incliner sur le score de trois buts à deux. « Le football doit rester une fête, un moment de partage et de respect. Le racisme, lui, n’a aucune place ni dans le football, ni dans notre société. Il doit être dénoncé et combattu » conclut le communiqué du FCG.

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