Coupe du Monde 2026 : l’Espagne prête à boycotter le Mondial en cas de présence d’Israël | OneFootball

Si Israël venait à se qualifier pour la Coupe du Monde 2026, l’Espagne s’est dite prête à boycotter l’édition.

Après que la Norvège ait décidé de reverser les recettes de son match à Médecins Sans Frontières, l’Espagne a décidé de durcir le ton face à la passivité plus qu’étonnante des instances envers Israël. Le pays, qui effectue un génocide en Palestine depuis plusieurs années, continue de bénéficier de la bienséance de l’UEFA et de la FIFA, à contrario d’une Russie immédiatement sanctionnée après le début de la guerre en Ukraine. Deux situations opposées mais criantes. Si les langues commencent à se délier, seul le gouvernement espagnol (en Europe) prend des décisions fortes à l’encontre du gouvernement de Benyamin Netanyahou.

L’Espagne, grande favorite, menace de se retirer

La Roja, championne d’Europe en titre et ultra-favorite pour succéder à l’Argentine à la prochaine Coupe du Monde, songerait à boycotter l’édition 2026. « Nous évaluerons la situation en temps opportun » a fait savoir le porte-parole du Parti socialiste ouvrir espagnol Patxi Lopez. La sélection ibérique, qui a déjà vu son pays annoncer le boycott de la prochaine édition de l’Eurovision si l’état hébreu est maintenu à ce concours, a lancé un message au Comité International Olympique, réclamant les mêmes sanctions que contre la Russie. Israël, qui n’est pas encore assuré d’être qualifié pour la Coupe du Monde et qui a encore beaucoup à faire pour y parvenir, n’est pourtant pas membre de l’Union Europe.

De quoi mettre la pression sur un Israël génocidaire du peuple palestinien. Le Tour d’Espagne, une course cycliste de trois semaines, a été régulièrement perturbé par des manifestations, pour protester contre la présence de l'équipe Israël-Premier Tech. La dernière étape dimanche n'a pas été à son terme à Madrid, en raison des manifestants qui ont envahi le circuit final. Une situation qui a provoqué « l’admiration » du premier ministre espagnol Pedro Sanchez, faisant passer la vie des Palestiniens avant la barbarie et la normalisation israélienne. « Elle le fait surtout lorsqu'une équipe israélienne, financée par quelqu'un qui soutient directement Netanyahu et son massacre, parcourt nos rues. C'est ce qu'on appelle la dignité d'un peuple qui ne veut pas être complice » a loué Patxi Lopez. Reste désormais aux autres pays de faire preuve d’autant d’humanisme et de dignité. Ce qui est loin d’être gagné.

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