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·7 décembre 2025
Coupe du monde 2026 : premier couac de taille pour Deschamps et les Bleus ?

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·7 décembre 2025

Cette semaine à Washington DC, a eu lieu le tirage au sort officiel tant attendu des phases de poules de la prochaine Coupe du monde 2026. Toutes les nations sont donc fixées sur leurs sorts, et les staffs de chaque sélection nationale se tournent désormais vers la préparation. Mission n°1 : trouver le camp de base des Bleus, sauf que pour l'instant, un petit couac pourrait changer la donne pour Deschamps et ses hommes.
Depuis ce vendredi, l'Équipe de France connaît ses trois premiers futurs adversaires de poule, du Mondial 2026. Au programme des Bleus : un premier match contre le Sénégal dans le New Jersey (le 16 juin, à 21 heures à New York), le second face à la Bolivie, l'Irak ou le Suriname (barragistes) à Philadelphie (le 22 juin, à 23 heures), et enfin, le dernier match contre la Norvège à Boston (le 26, à 21 heures). Pour faciliter les déplacements, l'Équipe de France va donc logiquement chercher à poser bagages dans le nord-est des États-Unis, et pour l'heure, deux options semblent s'offrir à nos Bleus.
Ce dimanche, une partie du staff de l'Équipe de France et Didier Deschamps a décollé pour Boston. L'objectif est d'approfondir la visite des camps de base, déjà initié il y a une semaine, par Cyril Moine, le préparateur physique, Mohamed Sanhadji, le responsable de la sécurité, Raphaël Raymond, le chef de presse, et Philippe Brocherieux, le team manager de l'équipe. D'après les informations relayées par l'Équipe, à l'heure actuelle, Boston aurait une petite avance sur son concurrent, le New Jersey. Comme l'a expliqué Didier Deschamps, la différence se fera sur des éléments minimes. « Ce n'est pas tant les temps d'avion qui me préoccupent, mais le temps qu'on met, du camp de base à l'aéroport et du camp de base au camp d'entraînement. »
Sauf qu'un petit couac de dernière minute pourrait bien bouleverser les plans de Didier Dechamps. L'hôtel repéré par la France n'est pas dans le catalogue des camps de base proposés par la FIFA. Si les Bleus confirment donc ce choix, ils devront obtenir le feu vert de l’instance mondiale du football, chargée d’examiner le complexe en termes de standing, de sécurité et d'accueil des médias. Autre souci pour Boston : les installations sportives ne sont pas au niveau espéré par les Bleus, qui, sur ce point précis, penchent plutôt pour le New Jersey et son centre d’entraînement des New York Red Bulls. Le Massachusetts devra faire des travaux pour moderniser ses installations sportives et accueillir les Bleus.
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Deschamps et son staff ne comptent pas se précipiter dans cette décision. Samedi, après avoir appris la date et les horaires des rencontres, il a une nouvelle fois appuyé sur la volonté de prioriser le bien-être des joueurs pendant plus d'un mois. « Là où on passe le plus de temps, c'est à l'hôtel. Après, on va faire en sorte d'avoir les deux, l'hôtel et le centre d'entraînement. On n'est pas pressé. Il n'y a rien qui est encore option 1, option 2. On a du temps. On va le prendre. On a des matchs à 15 heures (heure locale), donc il faudra adapter les horaires des entraînements et donc celui des déjeuners. Par rapport à la fatigue, ce temps de transport est vraiment important. » Si Boston a donc une petite avance, rien n'est encore joué, d'autant que le quotidien sportif français annonce qu'une troisième ville vient d'entrer dans les petits papiers : Chicago. À 2 heures de vol des trois villes ou l'Équipe de France disputera ses premiers matchs, et avec un climat et des infrastructures qui "répondraient majoritairement au cahier des charges des Bleus", cela pourrait bien s'avérer être une option très intéressante. Affaire à suivre... Le staff de Deschamps ne devrait revenir en France que mardi.
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