OnzeMondial
·8 septembre 2025
Coupe du monde 2026 : « Symphonie »… La presse espagnole choquée par la Roja !

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·8 septembre 2025
L'Espagne a signé un carton retentissant hier soir face à la Turquie. De quoi laisser la presse espagnole sous le choc ce lundi matin.
La presse espagnole est unanime : l’Espagne a signé à Konya une prestation majuscule (0-6 face à la Turquie) qui résonne comme un avertissement pour le reste de la planète football. Entre lyrisme et incrédulité, les médias parlent d’un véritable chef-d’œuvre.
Pour Marca, « l’Espagne étonne et fait peur à toute la planète football ». Le quotidien insiste ensuite. « Nous ne saurons que dans quelques mois si nous sommes face à une nouvelle Espagne championne du monde, mais pour l’instant, aucune sélection ne s’approche du jeu espagnol ». Avec 27 matchs sans défaite, la Roja de Luis de la Fuente s’affirme comme l’équipe la plus irrésistible du moment dans ces qualifications pour la Coupe du monde 2026. Pedri y est décrit comme « impossible à déchiffrer » pour les Turcs.
AS va encore plus loin dans la métaphore artistique. « Pedri nous a tous trompés. En réalité, c’est un danseur du Bolchoï qui se fait passer pour un footballeur… un Nureïev qui danse avec le ballon ». Le média madrilène parle d’une « symphonie de Pedri et Merino » et d’un « festival contagieux ». Le récit est empreint d’émerveillement : buts de dessin animé, passes de billard, séquences « de jeu vidéo ». La Turquie, portée par 40 000 supporters en furie, n’a pourtant rien pu faire face à ce ballet espagnol.
Mundo Deportivo célèbre une « évolution du tiki-taka » qui se transforme en rouleau compresseur. Le deuxième but espagnol est présenté comme un « monument collectif », 75 secondes de possession conclues par Merino. L’analyse insiste sur la maturité du projet de De la Fuente. « La Roja vit installée dans l’excellence… son plafond est encore loin ». Pedri, double buteur et maître à jouer, est vu comme la « boussole » d’une équipe insatiable.
Enfin, Sport parle sans détour d’un « bain turc », une leçon infligée en pleine fournaise de Konya. Le journal barcelonais souligne « le meilleur match de l’ère De la Fuente », dominé par un Pedri « absolu », qui ouvre et clôt le score, et un Merino transfiguré en tueur. « Il y a peu d’équipes au monde capables d’offrir une telle démonstration », note le quotidien, rappelant que l’unique ombre de la soirée reste la blessure de Nico Williams.
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