Coupe du Monde 2026 – Zone AFC : l’Irak au bout du bout | OneFootball

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Lucarne Opposée

·19 novembre 2025

Coupe du Monde 2026 – Zone AFC : l’Irak au bout du bout

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Après un score de parité aux Émirats qui faisait ses affaires, l’Irak ne devait pas flancher à domicile pour entrevoir les barrages. C’est chose faite au bout d’un match asphyxiant.

L’Irak avait fait une belle opération en arrachant un nul à Abou Dhabi qui aurait pu être une victoire sans les nombreux arrêts de Khaled Eisa, et abordait cette rencontre retour avec la banane dans son chaudron de Basra. Mais très vite, le stress se fait sentir, l’Irak ne sait si attaquer ou défendre son maigre avantage. Les contrôles de balle sont dignes d’un film d’horreur et la tactique semble être de balancer des ogives vers l’avant. En face, les latinos émiratis jouent (plus) juste, se trouvent facilement et mettent la pression sur les cages de Jalal Hassan. Et ce qui devait arriver arriva.


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À la 52e, Aimar Sher perd la balle sous la pression de Yahya Nader qui remonte le terrain et sert parfaitement Caio Lucas qui trompe Jalal Hassan. Les Émirats passent devant et ce n’est pas franchement volé. Dos au mur à la maison, l’Irak sait qu’il n’a plus le choix. Iqbal rentre pour stabiliser le milieu de terrain et le chouchou Mohanad Ali prend la place du fantôme Sherko Karim. La réaction est immédiate. Sur un coup-franc du capitaine Al-Ammari, Mohanad catapulte le ballon dans les filets adverses. Équité parfaite.

Dix minutes plus tard, Mohanad Ali profite d’un rush magnifique et d’un peu de chance pour se retrouver seul face au gardien… mais pousse un peu trop sa balle. Sur la contre-attaque qui suit, Caio Lucas s’offre un doublé improbable qui glace le stade de Basra. Las, le Brésilien est signalé hors-jeu. Soixante-mille cœurs se remettent à battre. Les deux équipes jouent au ping-pong, Eisa fait des miracles, Jalal Hassan ne fait pas de boulettes. Et alors qu’on semble se diriger vers les tirs au but après dix minutes de temps additionnel interminables, le pauvre Yahya Nader touche le ballon de la main sur une tête de Mohanad sur un corner. Penalty après validation par VAR, la sanction est terrible pour les Émirats. Le capitaine Al-Ammari, lui qui avait offert un but tout fait à la Jordanie lors de la dernière coupe d’Asie, ne tremble pas et offre à l’Irak le droit de rêver en prenant Khaled Eisa à contre-pied.

Le stade est en transe, de Baghdad à Mossoul, d’Erbil à Basra, de Najaf à Kerbala, la joie se fait sentir et le rêve de revoir le Mondial quarante après est plus vivace que jamais. Avec cette qualification pour les barrages intercontinentaux, il restait cependant une inconnue : qui serait têtes de série pour les deux finales ? Le verdict est finalement tombé, l’Irak et la République démocratique du Congo sont exemptés des demi-finales, un avantage conséquent dans ce parcours du combattant.

Il reste encore beaucoup de travail à Graham Arnold pour monter une équipe compétitive, qui sache calmer le jeu et qui ait des circuits de passe car la seule volonté ne suffit pas et les miracles n’auront pas toujours lieu. Mais en attendant, l’Irak peut savourer ce bel exploit et se tourner vers la Coupe Arabe de décembre avec joie !

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