Courtois : "Quand le Barça nous a battus, ils ne nous respectaient pas non plus" | OneFootball

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·20 novembre 2025

Courtois : "Quand le Barça nous a battus, ils ne nous respectaient pas non plus"

Image de l'article :Courtois : "Quand le Barça nous a battus, ils ne nous respectaient pas non plus"

Dans une interview pour El Partidazo de la Cadena Cope, le gardien du Real Madrid Thibaut Courtois passe en revue toute l'actualité sportive.

Les derniers résultats du Real : "Il y a toujours plus de bruit à l'extérieur qu'à l'intérieur. Il y a toujours des critiques pour un simple match nul. Jouer à domicile contre Rayo est toujours difficile. Nous devons nous améliorer. Nous avons maintenant un mois compliqué devant nous. Nous devons battre Elche."


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Le match perdu contre Liverpool : "En première mi-temps, j'ai senti sur le terrain que nous avions beaucoup de contrôle et que la plupart de leurs occasions étaient des tirs lointains ou mal frappés. Je n'ai pas eu beaucoup de travail. En deuxième mi-temps, nous avons eu du mal à créer du danger, ils ont été meilleurs. Nous devons nous améliorer."

À propos de sa blessure : "Ce n'était qu'un coup, je pourrai jouer ce week-end. J'y vais petit à petit. Je ne veux pas qu'une blessure m'éloigne plus longtemps, c'est pourquoi je suis surpris par le tollé que ça a suscité en Belgique. Je ne me suis pas éclipsé, je veux profiter de ma sélection autant que possible. S'il y avait eu un match de Liga le week-end dernier, je n'aurais pas joué."

Xabi Alonso et Ancelotti : "Ancelotti était comme un père ou un grand-père. Xabi est plus moderne. Ce sont deux très bons entraîneurs qui ont chacun leur façon de travailler. Dire qu'Ancelotti nous manque serait manquer de respect à Xabi. J'ai une bonne relation avec Alonso. Dans le vestiaire, c'est normal qu'il y ait toujours des joueurs mécontents de ne pas jouer autant. Nous nous entraînons bien. Dans notre équipe, tout se dit ouvertement, il n'y a pas de problème. S'il faut mettre de l'ordre, je suis quelqu'un qui peut le faire, mais ça n’a pas été nécéssaire. On rame tous dans la même direction."

Affaire Vinicius : "L'affaire Vinicius est close. Il a demandé pardon et nous allons de l'avant. Nous sommes tous humains et dans un match très tendu, nous pouvons réagir d'une manière que nous pouvons regretter. Il a présenté ses excuses à toute l'équipe et à tout le staff technique."

On le compare beaucoup à Casillas : "Casillas est un saint qui représente beaucoup pour le Real Madrid et la sélection nationale. Le simple fait d'entendre son nom associé au mien est un compliment. Pour rester dans les mémoires comme les meilleurs, il faut gagner des trophées. Les gens se souviennent de la finale contre Liverpool, pas d'un autre match qui ne compte pas. Il y a peut-être aussi des gens qui n'ont pas connu Iker et qui me préfèrent pour cette raison. À 8 ans, je rêvais de jouer à Madrid et me voilà. Chaque jour, je vais m'entraîner avec plaisir, car c'est là que je suis le plus heureux."

Le Clasico et les propos de Lamine Yamal : "Lamine est un grand joueur, il marquera son époque, mais il a chauffé le match et la presse s'est jetée dessus. Quand on est très énervé, on dit des choses inutiles, mais le Clasico est comme ça. Les déclarations de Lamine nous ont motivés. On a parfois besoin de cette ambiance de feu, et après quatre défaites l’an dernier, on a besoin de retrouver cette rage de vaincre de l’adversaire. Il faut les bousculer. Quand ils nous ont battus, ils ne nous ont pas respectés non plus. Mais si je croisais Lamine dans un restaurant, je le saluerais."

Le prédisent Tebas et le match aux USA : "Jouer contre le Betis dans son stade, c'est plus difficile que le jouer à Miami, où le stade serait rempli de supporters du Real Madrid. Je saluerais Tebas si je le croisais et j'aimerais avoir une discussion en face à face avec lui."

La presse en Espagne : "Dans le football, on recherche davantage les gros titres que dans le football américain. Là-bas, les journalistes entrent dans les vestiaires, mais ici non, car ils recherchent un autre type d'informations. Vous parlez de beaucoup de choses qui n'ont rien à voir avec le football."

Mbappé et Cristiano : "Je n'ai pas côtoyé Cristiano. Ce sont deux joueurs différents. Cristiano a encore plus l'esprit de gagnant que Mbappé. Cette année, Mbappé a franchi un palier. La saison dernière il cherchait sa place dans l'équipe et cette année, il se donne à fond. Mbappé est un leader et ça se remarque de plus en plus à chaque match."

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