Daniel Riolo, nostalgique : “Le foot, c’était les Verts, et rien d’autre” | OneFootball

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·13 novembre 2025

Daniel Riolo, nostalgique : “Le foot, c’était les Verts, et rien d’autre”

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Présent sur le plateau de C à Vous (France 5), Daniel Riolo a replongé dans ses souvenirs d’enfance, ceux d’une France qui vibrait au rythme des exploits de l’AS Saint-Étienne. Le journaliste de RMC, passionné de football depuis toujours, raconte comment le club forézien a façonné ses premiers émois de supporter dans les années 1970.

"Moi, j'ai 6 ans, 1976. En vrai, et dans la rue, les grands de la rue, ils soutenaient Saint-Étienne. En fait, il n'y avait pas d'autres clubs en France. Moi, j'avais la conviction, puisqu'il y avait très peu de foot à la télé, peu de gens en parlaient, à part ceux qui aimaient le foot, mais comme on l'a dit tout à l'heure, on ne peut pas dire que c'était très culturel d'aimer le foot en France. Il n'y avait que Saint-Étienne. J'avais l'impression... D'abord, il n'y avait pas de championnat, ça ne passait pas à la télé."


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Daniel Riolo : "Moi j'étais dans mon petit univers, il n'y avait que Saint-Étienne"

Dans les années 1970, le football n’avait rien de la place médiatique qu’il occupe aujourd’hui. Peu d’émissions, très peu d’images : le ballon rond se vivait presque dans le secret des foyers et des terrains de quartier. Riolo évoque avec précision cette rareté, qui donnait une dimension presque magique à chaque retransmission."Pour avoir Téléfoot, il fallait attendre le samedi soir, après Dallas. Et mes premiers souvenirs, c'était que je crois que je m'endormais avant que Téléfoot arrive. Je me souviens même de cette scène complètement hallucinante de Pierre Cangioni qui commence un Téléfoot avec les bougies. Parce qu'il y a en gros pour manifester, pour dire j'en ai marre qu'on me fasse attendre si longtemps pour démarrer l'émission. Ça je m'en souviens, c'est fou ça je m'en souviens. Mais ça démarrait tellement tard, c'était tellement ostracisé, le foot on n'en parlait pas."

Le football, minoritaire dans les médias, n’en restait pas moins un langage universel dans les rues et les cours d’école. Et dans ce monde-là, Saint-Étienne régnait sans partage."Donc moi, j'étais dans mon petit univers, il n'y avait que Saint-Étienne. Donc, je pensais qu'il n'y avait qu'une seule équipe, c'était l'équipe qui jouait en Coupe d'Europe pour représenter la France. Bah ouais, j'étais vert, mais je crois que toute la France était verte à l'époque."

Pour Riolo comme pour des millions de Français, la génération des Rocheteau, Bathenay, Lopez ou Larqué symbolisait à la fois la modernité et la fierté d’un football national qui s’invitait enfin sur la scène européenne. Ces années-là ont marqué à jamais la mémoire collective et façonné l’imaginaire d’une époque où le sport, plus rare, avait un goût de rêve et de découverte.

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