Défaite en finale de Supercoupe d’Espagne : le Real Madrid est capable de surmonter beaucoup d’écueils mais pas de défier les lois du football | OneFootball

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·14 janvier 2025

Défaite en finale de Supercoupe d’Espagne : le Real Madrid est capable de surmonter beaucoup d’écueils mais pas de défier les lois du football

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La défaite concédée par le Real Madrid face au FC Barcelone en octobre dernier était moins pire dans le contenu que celle de la finale de Supercoupe d’Espagne. En Liga, les hommes d’Ancelotti avaient eu au moins le mérite d’effectuer une bonne première période.

À Jeddah, ils ont été dépassés de la première minute jusqu’à l’expulsion du portier adverse. Sans cette dernière, l’addition aurait pu être encore plus lourde et l’humiliation plus conséquente. Comment a-t-on pu en arriver à une telle déroute ?


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Les maux du Real Madrid cette saison sont connus : animation défensive globale insuffisante, lacune à la création du jeu et mauvaise gestion des espaces au niveau offensif.

Ce dernier point avait déjà été souligné après les rencontres à Valence et face à Majorque. Toutefois, contre le FC Barcelone, cette défaillance a été particulièrement flagrante. Rodrygo apporte trop peu offensivement pour ce qu’il retire à la cohésion d’équipe sur l’aspect défensif. En première période, on a pu le voir se marcher dessus avec Lucas Vázquez.

Avec un Jude Bellingham qui se place trop haut sur le terrain lorsqu’il évolue en meneur de jeu, l’équilibre défensif de l’équipe s’en retrouve affecté. Tomber sur la performance de la ligne défensive est chose aisée. Mais le premier rideau a été franchi beaucoup trop facilement.

En atteste l’égalisation de Lamine Yamal. Lors de celle-ci, Vinicius Jr. se replace trop tardivement, laissant tout le loisir à Jules Koundé d’effectuer une passe vers l’avant.

Dans ces conditions, il incombe à Ancelotti de prendre ses responsabilités et de retirer l’un des 3 joueurs du trio d’attaque afin de récupérer en densité au milieu de terrain. Il se doit également de mettre l’affect de côté en mettant Lucas Vázquez soit sur le banc, soit au poste qui est le sien.

  1. À lire aussi : La défaite du Real Madrid face à Barcelone : récit d’une première période tristement historique
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Eduardo Camavinga n’a pas démontré être à même d’être le chef d’orchestre du milieu de terrain du Real Madrid (realmadrid.com)

Les milieux du Real Madrid pas à la hauteur

Quant à eux, Fede Valverde et Eduardo Camavinga ont démontré deux choses : ne pas être (encore) capables d’être à la hauteur en tant que leaders dans ce genre de joutes et corollairement, que le Real Madrid ne possède pas les meilleurs joueurs à chaque poste.

L’affect qui lie le madridisme a ces deux joueurs en raison de leur parcours est prégnant. Cependant, dire qu’aujourd’hui plusieurs milieux de terrain évoluant dans d’autres clubs offriraient un meilleur rendement qu’eux dans l’entre-jeu madrilène ne relève pas de la turpitude.

Rien de grave en soit. Il convient juste d’en prendre conscience et de ne pas être dans le déni à ce sujet. Aucun milieu de terrain depuis le départ de Kroos ne s’est montré à même de prendre le jeu à son compte. Se pose dès lors la question du recrutement l’été prochain d’un joueur qui le soit.

L’autre problème majeur du Real Madrid cette saison réside dans le fait que, bien que conscient de ses lacunes, il ne parvient pas à les résoudre définitivement en les gommant de manière continue. La solidité défensive et l’intensité nécessaire à un match de haut niveau sont présentes mais de manière sporadique.

On a pu les apercevoir face à une adversité comme celle de Majorque mais elles ont brillé par leur absence à chaque fois que le Real Madrid a affronté un adversaire de haut calibre cette saison et la finale de Supercoupe d’Espagne face au Barça n’a pas dérogé à la règle.

Les deux aspects susmentionnés sont des conditions sine qua non pour espérer obtenir un résultat dans une telle rencontre.

Une fois de plus, Ancelotti et ses hommes ont tenté de défier les lois du football en espérant obtenir un résultat avec une approche minimaliste. Le seul point positif est qu’ils savent désormais que ce n’est pas possible.

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