« Des adversaires qui évoquent des souvenirs douloureux » : l’Italie face à ses malédictions en barrages de qualifications pour la Coupe du Monde | OneFootball

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Comme le raconte la Gazzetta dello Sport, l’Italie s’apprête à affronter un nouveau barrage mondialiste dont le tirage au sort réveille de véritables fantômes du passé. Depuis le quatrième chapeau pourraient surgir des adversaires qui évoquent des souvenirs douloureux : la Suède, la Macédoine du Nord, l’Irlande du Nord et la Roumanie. Trois d’entre elles ont déjà barré la route aux Azzurri lors de campagnes devenues traumatiques : Suède 1958, Russie 2018 et Qatar 2022. Une trilogie noire qui semble hanter la Nazionale moderne.

Le souvenir le plus récent reste l’élimination contre la Macédoine du Nord à Palerme, scellée par le but de Trajkovski après 90 minutes de domination stérile. Avant cela, la Suède avait mis fin au rêve du Mondial 2018 avec un double affrontement frustrant, marqué par l’impasse de San Siro. Quant à l’Irlande du Nord, elle avait déjà joué le rôle de bourreau en 1958 lors d’un dernier match décisif disputé à Belfast.

Pourtant, malgré ces précédents amers, les adversaires potentiels ne semblent pas tous irrésistibles aujourd’hui. La Macédoine vient d’encaisser sept buts contre le pays de Galles, l’Irlande du Nord est moins dangereuse en déplacement et la Roumanie traverse une période peu faste, même si l’expérience de Lucescu incite à la prudence. La Suède reste la plus redoutable sur le papier, portée par Isak, Gyökeres et Kulusevski, mais ses qualifications ratées laissent planer un doute sur son véritable niveau.

Le barrage se jouera sous forme de mini-tableaux avec demi-finales et finales à élimination directe. L’Italie, tête de série, aura l’avantage de jouer à domicile – probablement à Bergame. Les éventuels adversaires en finale, comme la Pologne, le pays de Galles ou la Tchéquie, ne sont pas invincibles, mais le risque demeure.