Des nouvelles de Pascal Baills le plus Pailladin des catalans avant la Coupe de France à Canet | OneFootball

Pascal Baills, figure emblématique du Montpellier HSC et natif des Pyrénées Orientales, savoure aujourd’hui une vie paisible à Sainte-Marie, loin des tumultes du football professionnel, il se confie pour L’Indépendant: « Je ne fais plus rien, excepté un peu de vélo… sur du plat », confie celui qui a passé 36 ans au club héraultais, hormis de courts passages à Marseille et Strasbourg. Revenu dans son Roussillon il y a dix-huit mois, après son départ du MHSC en février 2023 avec Romain Pitau, Baills relativise : « C’est la vie des entraîneurs, que voulez-vous. Nous ne figurions même pas parmi les relégables ». Fidèle à Montpellier, il garde malgré tout un attachement fort : « Comment pourrais-je me plaindre d’un club où j’ai passé 36 ans de ma vie ? ».

Originaire de Perpignan donc, il a grandi à l’ombre d’Aimé-Giral, où son père était gardien du stade. Repéré en 1983 lors d’un match contre Montpellier, il intègre le centre de formation Pailladin et ne quittera plus vraiment la tunique Pailladine. A l’occasion du match du jour, il se remémorait notamment l’épopée de Coupe de France 2021, déjà marquée par un tour contre Canet pendant le Covid (quart de finale) : « Nous avions eu chaud… Hilton exclu, menés jusqu’à l’heure de jeu ». Andy Delort avait finalement offert la qualification.

Ce soir, Canet et Montpellier se retrouvent une nouvelle fois. Baills sourit : « J’irai les saluer à l’hôtel puis assister au match, mais je ne monterai pas dans le bus ». Il en profitera pour revoir Laurent Nicollin et Téji Savanier, « l’un des plus gros talents que j’ai croisé ». Son pronostic ? « Montpellier, mais aujourd’hui, depuis que les prolongations ont été supprimées, les clubs amateurs ont davantage de chances. Ils bossent bien tactiquement, techniquement. Canet en a été la preuve il y a quatre ans ».