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·10 décembre 2025
Des Supporters de l’ASSE blessés à Dunkerque

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Lors du déplacement de l’ASSE à Dunkerque le 6 décembre, les supporters stéphanois dénoncent une violente répression policière. Dans un communiqué, les Green Angels dressent un témoignage marquant.
Les supporters stéphanois ont vécu une soirée particulière samedi. En déplacement à Dunkerque le samedi 6 décembre 2025, pour assister au match opposant l’ASSE à l’USLD, plusieurs membres des Green Angels affirment avoir été victimes de graves violences policières.
Dans un communiqué diffusé ce mercredi, le groupe de supporters fait état d’un usage disproportionné de la force par les forces de l’ordre, notamment dans le parcage visiteur à la fin de la rencontre. Une vingtaine de blessés, dont certains gravement touchés, ont été recensés. Les Green Angels parlent d’une attaque ciblée, injustifiée, et promettent des suites judiciaires.
Ce n’est pas la première fois que les déplacements de l’ASSE se passent dans une atmosphère tendue. Mais selon les Green Angels, l’intervention des forces de l’ordre ce samedi a franchi un seuil.
Dans leur communiqué, les ultras stéphanois dénoncent des pratiques "illégales et dangereuses" : tirs de LBD à bout portant, coups de matraque à la tête, gaz lacrymogène, même sur des femmes et des supporters restés en retrait.
"Pendant de longues minutes, nous avons subi un déchaînement de pratiques illégales", écrit le groupe. Des photos de blessures ont été diffusées, montrant des ecchymoses, des plaies ouvertes et autres impacts violents. Pire encore, un jeune supporter serait actuellement hospitalisé.
Les Green Angels ne comptent pas en rester là. Le groupe annonce mettre à disposition "l’ensemble des moyens juridiques et judiciaires" pour faire toute la lumière sur cette affaire. Selon eux, il s’agissait d’une "attaque organisée", qui rappelle de trop nombreux précédents : "Nous ne nous habituerons jamais au fait qu’il est possible chaque week-end de sortir d’un stade sans un œil, une main ou un bout de poumon."
Ils s’indignent également du "sentiment d’impunité" dont jouiraient les forces de l’ordre dans le cadre des matchs de football en France. Un sentiment renforcé, selon eux, par l’absence de réaction des institutions.
"Ce soir-là, les hooligans n’avaient pas d’écharpe, mais un insigne tricolore, des casques et des matraques", dénoncent-ils avec force.
Le communiqué se conclut par un message de soutien à l’ensemble des blessés et un appel clair : "Stop aux violences policières."
Alors que la question de la sécurité dans les stades est plus que jamais au cœur des débats, ce nouvel épisode interpelle. Il soulève des questions de fond sur la gestion du maintien de l’ordre autour des matchs.









































