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·6 novembre 2025

Deschamps calme le jeu avec le PSG après la blessure de Dembélé

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Didier Deschamps, sélectionneur de l’équipe de France, s’est exprimé en conférence de presse sur la blessure d’Ousmane Dembélé (28 ans), survenue après une rechute ce mardi. Refusant toute polémique, le technicien tricolore a souligné la communication constante entre les staffs médicaux du club et de la sélection. 

« Ce qui se passe au PSG, ça les regarde, je n’ai pas les éléments. Je ne me permettrai pas de dire quoi que ce soit sur n’importe quel club, ils décident, ils ont les éléments pour décider. Comme nous. Il y a toujours eu des échanges, comme c’est le cas là aussi avec la blessure d’Ousmane, quand il y a des examens qui sont fait, ils sont communiqués dans un sens comme dans l’autre. Après, que les intérêts des clubs et les intérêts des sélections ne soient pas les mêmes, c’est une certitude. Mais il y a toujours eu des échanges sur les examens et les diagnostics faits. Je ne suis pas là pour modifier le protocole médical. Le fait qu’on puisse donner plus de pouvoir de décision aux clubs qu’aux sélections, ce n’est pas à moi de décider. (…) Je ne suis pas à la place de Luis Enrique comme il n’est pas à la mienne. A partir du moment où ses joueurs sont sur le terrain, il y a un risque. Hakimi et Mendes n’étaient pas à risque, mais ils se sont blessés. Je suis surtout triste pour Ous. Sur la saison dernière, il avait été épargné et là il enchaîne plusieurs blessures. Ne pas l’avoir avec nous, ce n’est pas une bonne chose. Mais ne comptez pas sur moi pour rajouter une pièce (dans la machine avec le PSG). Je ne suis pas dans la polémique. On a un point commun: son absence ne fait pas les affaires du PSG ni les nôtres. J’espère qu’il se rétablira vite. »

Face à une question glissante sur les tensions possibles entre le PSG et la Fédération française, Didier Deschamps a préféré l’apaisement à l’attaque. Le sélectionneur a rappelé que les échanges médicaux entre clubs et sélections sont réguliers et transparents, tout en reconnaissant la différence d’intérêts entre les deux institutions. Pour lui, inutile d’envenimer la situation : « Je ne suis pas à la place de Luis Enrique comme il n’est pas à la mienne. »


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Une déclaration lucide qui recentre le débat sur l’essentiel : la santé d’Ousmane Dembélé, touché à répétition ces dernières semaines après une saison précédente quasi parfaite sur le plan physique. Derrière la prudence diplomatique, on devine tout de même l’inquiétude du sélectionneur : celle de perdre un élément redevenu indispensable à son animation offensive. Il aurait aimé disposer de tout son groupe, mais il y a d’autres absences, notamment celle de Désiré Doué qui est aussi devenu important.

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