Détails supplémentaires sur le limogeage de Nasrreddine Nabi de son poste d'entraîneur des Kaizer Chiefs ! | OneFootball

Il semble que l’histoire s’arrête ici entre le Tunisien et les Sud-Africains.

Détails supplémentaires sur le limogeage de Nasrreddine Nabi de son poste d'entraîneur des Kaizer Chiefs !

L’ambiance chez les Kaizer Chiefs s’est refroidie avec le départ imminent de Nasrreddine Nabi — une saga désormais plongée dans la tension et la confusion autour des mêmes qualifications qui faisaient autrefois de lui une recrue enthousiasmante.

Le point de rupture est survenu après une douloureuse défaite 3–1 en championnat face à Sekhukhune United. Le lendemain, Nabi a été convoqué à une réunion. Là, il s’est vu remettre une lettre de suspension immédiate, l’empêchant de diriger l’équipe lors du prochain match de la Coupe de la Confédération CAF contre Kabuscorp en Angola.

Mais ce qui a creusé le fossé, c’est la raison invoquée dans la lettre : la suspension était présentée comme la première étape d’une enquête sur les qualifications d’entraîneur de Nabi.

L’ironie est saisissante. Nabi est titulaire d’une licence UEFA Pro — l’un des diplômes d’entraîneur les plus prestigieux du football mondial. Ce document lui permet d’entraîner dans tous les grands championnats européens et il est pleinement reconnu par la CAF pour occuper le banc lors de ses compétitions interclubs. Délivrée en 2017 et valable jusqu’en décembre 2026, c’est ce même certificat qui lui a permis de mener les Young Africans de Tanzanie jusqu’en finale de la Coupe de la Confédération CAF, puis l’AS FAR Rabat en Ligue des champions CAF la saison dernière.

Le geste du club est jugé déconcertant et a pratiquement anéanti la confiance fragile entre le technicien tunisien et la direction des Amakhosi. Beaucoup estiment désormais que la relation est irrémédiablement brisée, faisant du départ de Nabi non plus une question de possibilité, mais de temps.