OnzeMondial
·27 octobre 2025
Deux coachs de Ligue 1 virés dans la semaine ?

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Après la journée du week-end, deux entraîneurs semblent particulièrement en danger sur les bancs de Ligue 1. Une question de jours ?
La 9e journée de Ligue 1 a laissé des traces profondes à Rennes et à Metz. L'Equipe annonce la couleur dans son édition du jour, deux entraîneurs, Habib Beye et Stéphane Le Mignan, se retrouvent plus que jamais menacés après de nouvelles contre-performances qui fragilisent leur avenir immédiat.
À Rennes, la défaite à domicile contre Nice (1-2) a fait l’effet d’un électrochoc. Les Bretons, invaincus jusque-là au Roazhon Park, ont sombré lors d’une première période « catastrophique », avant de réagir trop tard. Le Stade Rennais, seulement 10e avec 11 points, reste à distance du top 5 et semble englué dans le doute. « La première mi-temps n’était pas à la hauteur, on a eu une réaction d’hommes, logique », reconnaissait le gardien Brice Samba, lucide sur les manques du groupe.
Dans les tribunes, le kop rennais a attendu les joueurs pour une explication franche. Beye, averti durant le match, a préféré ne pas venir « à chaud », tandis que Embolo, Samba et Rongier ont fait face aux supporters. « Ils ne vont pas nous lâcher, nous non plus », a promis Embolo. « On ne leur donne pas la meilleure version de ce Stade Rennais, il faut prendre nos responsabilités », ajoutait Samba.
Tactiquement, Beye peine à trouver la bonne formule. Après avoir testé le 3-5-2 puis un 4-4-2, il a encore changé de système à la mi-temps face à Nice, sans succès. « Ce n’est pas un bon début de saison comptablement », a-t-il admis, conscient que la série actuelle — seulement deux victoires en neuf matchs — rend sa position de plus en plus intenable. Mercredi à Toulouse, puis dimanche contre Strasbourg, les prochains rendez-vous s’annoncent décisifs.
À Metz, le constat est encore plus alarmant. Balayés à Lille (1-6) après avoir déjà subi deux lourds revers à Marseille (0-3) et à Toulouse (0-4), les Grenats affichent un bilan famélique : deux points en neuf journées, le pire depuis 65 ans. Sous pression, Le Mignan avait tenté un coup en laissant son capitaine Gauthier Hein sur le banc et en titularisant le gardien Pape Sy, auteur d’une relance fatale avant de sortir sur civière, victime d’une commotion. « Il va mieux, mais il a subi une commotion importante », a confié un Le Mignan visiblement marqué.
Conscient de l’urgence, l’entraîneur messin a prévenu pour mercredi. « On n’a pas le droit de faire la même performance à Saint-Symphorien contre une autre grosse équipe (Lens). » Mais son avenir reste très incertain. « Le cas de Stéphane Le Mignan est secondaire, c’est le FC Metz qui compte », a soufflé le président Bernard Serin, fataliste, après le match. Deux coachs sur un siège éjectable, qui jouent leur survie dès cette semaine.
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