Dijon : "Le foot a été cruel pour nous" après la défaite en Gambardella | OneFootball

En finale de Coupe Gambardella, Dijon s'est incliné face à Rennes (2-3).

À l’image de leurs entraîneurs, les Dijonnais ont livré des réactions lucides et pleines de dignité au terme d’un match intense, riche en émotions et cruel dans sa conclusion. Sébastien Perrin, co-entraîneur du DFCO, n’a pas masqué sa frustration : "C’est cruel… Le foot a été cruel pour nous aujourd’hui, mais si c’est cruel, c’est parce qu’on a eu de l’espoir même si on a été mené 2-0. Il y a donc aussi un sentiment de fierté d’avoir pu rivaliser, d’être revenu au score dans un moment important." Avant de souligner une deuxième période plus aboutie : "Il aurait fallu la gagner pour aller chercher les tirs au but. Je suis quand même fier de ce qu’on a pu faire." Son binôme sur le banc, Mario Savarino, a préféré y voir une leçon de vie et de sport. "On savait qu’on était en capacité de répondre à l’adversité. On a montré qu’on était capable de rien lâcher. Cette épreuve est formatrice pour nos jeunes et même pour nous les coaches. Les défaites d’aujourd’hui doivent se transformer en victoires d’après." Une défaite qui, selon lui, forge les hommes autant que les joueurs : "C’est comme ça qu’on construit les joueurs et les hommes, par des échecs."

Des joueurs déçus

Dans le vestiaire, les sentiments étaient tout aussi contrastés. Faiss Mahamat a résumé le mélange d’amertume et de fierté qui animait l’équipe : "On est déçus car on était menés, on est revenus, et on encaisse un but en fin de match. C’est incroyable pour l’histoire du club. On est fiers de nous et on part la tête haute." Même tonalité du côté de Maxence Gazon, visiblement ému mais déterminé : "C’est assez cruel. On revient après avoir été menés 2-0. On peut être fiers, on a montré du caractère et les valeurs du club. Ce n’est pas un petit stade, ça a joué mentalement. Pour moi, c’était magnifique de faire partie de ce club et d’avoir ce record. J’espère qu’on ira encore plus loin." Si Dijon échoue à une marche du titre, il sort grandi de cette finale. La défaite, certes douloureuse, n’efface ni le parcours ni la résilience affichée par cette équipe. Ce soir au Stade de France, les jeunes du DFCO n’ont peut-être pas soulevé le trophée, mais ils ont prouvé qu’ils avaient tout d’un club en devenir.

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