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·20 août 2025

Draxler vide son sac sur son départ du PSG

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Julian Draxler, milieu offensif allemand de 31 ans aujourd’hui au Al-Ahli SC (Qatar), s’est confié auprès du journal Le Parisien sur son départ douloureux du Paris Saint-Germain. Après une aventure de 6 ans (2017-2023) dont un prêt au Benfica en 2023, il a en effet été invité à partir en étant dans le « loft » (à l’écart de l’équipe première) à l’entraînement. Un moment marquant, mais qui n’entache pas ses bons sentiments pour Paris et sa victoire en Ligue des Champions.

Draxler « Je regrette la façon dont cette aventure s’est terminée »

« Avez-vous douté à un moment donné dans votre carrière ? Oui, oui, ce n’est pas un secret, mais je suis tout de même très satisfait aujourd’hui. J’ai beaucoup d’amour pour le PSG, j’y ai vécu de très belles années. C’était une équipe composée de plein de stars et ça n’a pas toujours été facile pour moi de trouver ma place dans cette équipe. Je regrette la façon dont cette aventure s’est terminée après avoir passé six saisons là-bas. Ce fut une expérience magnifique. Mais à mon retour de prêt de Benfica en 2023, le PSG a été clair : il ne comptait plus sur moi.

Draxler « Je ne vais jamais mal parler du PSG, mais cette histoire de loft a été dure. »

J’ai voulu trouver un projet qui me convienne. J’ai senti que la fin approchait et si j’ai pu signer au Qatar, c’est grâce au PSG pour les raisons que l’on connaît. Je garde toujours de bonnes relations avec le club, avec le président Nasser et je suis très bien aujourd’hui. (…) Je ne me sentais pas forcément moins bon que d’autres joueurs de l’équipe qui, eux, étaient dans les plans. Après, c’est aussi un peu l’ego qui parle. J’ai accepté cette décision. Je ne vais jamais mal parler du PSG, mais cette histoire de loft a été dure.

Draxler « J’étais très heureux de les voir célébrer. »

La Ligue des Champions remportée ? Je suis content qu’ils aient réussi à la remporter. C’était un jour spécial, car ils ont gagné le jour où je me suis marié à Paris. Je n’ai pas pu regarder toute la rencontre, mais un petit peu, quand même, avec le téléphone sous la table (il rigole). J’étais très heureux de les voir célébrer leur succès dans la ville, mais en même temps, je me suis dit : ah, j’aurais bien aimé être là aussi pour gagner cette première Ligue des champions.

Draxler « je serais content si un ou deux supporters se souviennent de moi. »

Les supporters ? Ça a été une fierté de jouer pour le PSG, je suis un peu déçu de la façon dont cette aventure s’est finie, mais je suis sûr qu’on va bientôt se revoir au Parc. Je ne veux pas un grand au revoir, mais je serais content si un ou deux supporters se souviennent de moi. »

On peut comprendre la position de Draxler et on apprécie son honnêteté. Se retrouver à l’écart est sans aucun doute dur à vivre. Même quand on sait que le club souhaite un départ, se retrouver à l’écart de l’entraînement, même si c’est avec quelques autres joueurs, est particulièrement fort. Ce n’est pas pour rien qu’il y a des plaintes contre cette pratique.


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Bien qu’elle ne soit pas dénuée de sens, car une bonne séance d’entraînement ne pas comporter n’importe quel nombre de joueurs. Sans oublier l’ambiance lors de cette dernière. Il faut aussi parfois « aider » certains joueurs à comprendre qu’il est temps de partir. Mais ce n’est évidemment pas agréable.

Cela n’a pas empêché Draxler de garder de bons sentiments pour le PSG et son passage à Paris. Sans oublier les supporters. L’Allemand a ainsi suivi la finale pendant son mariage, du moins autant que possible. Et sa joie est sans doute sincère. Comme son espoir de ne pas être oublié, des mots d’ailleurs très touchants.

Un passage au Parc des Princes pourrait être intéressant, avec sans doute une bonne partie des supporters pour saluer ce joueur talentueux qui a simplement manqué de régularité, sans être toujours aidé par le collectif et des changements de poste.

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