OnzeMondial
·10 décembre 2025
Droits TV : ça se complique sérieusement pour la Coupe de France, la FFF prend une décision radicale

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·10 décembre 2025

Les négociations pour les droits TV de la Coupe de France se révèlent difficiles. Philippe Diallo, le président de la FFF, a pris une grande décision.
La FFF vient de franchir une étape délicate dans la vente des droits TV de la Coupe de France pour la période 2026-2030. L’appel d’offres lancé ces dernières semaines n’a pas permis d’atteindre le prix de réserve fixé en interne par le président Philippe Diallo selon les informations de L'Equipe. Si plusieurs diffuseurs ont bien répondu et formulé des propositions pour tous les lots mis en vente, aucun n’a été jugé suffisamment élevé pour garantir les revenus espérés.
Cet échec place la Fédération dans une situation compliquée, à un moment où elle doit présenter un déficit de 8 M€ lors de son assemblée fédérale. Actuellement, France Télévisions et beIN Sports versent respectivement 8 et 4 millions d'euros par saison pour se partager la diffusion. Mais le contexte médiatique, très tendu autour des droits sportifs, laisse craindre une baisse significative de l’enveloppe globale.
Le nouveau contrat n’a aucune garantie de s’approcher du montant cumulé actuel, alors que la FFF comptait sur ces droits pour stabiliser ses comptes. Les lots proposés étaient pourtant conçus pour séduire différents profils de diffuseurs : le lot A offrait 10 matches, reprenant quasiment le format de France Télévisions (cinq affiches en 32es, puis le premier choix jusqu’à la finale) ; le lot B regroupait 53 rencontres, soit l’équivalent de l’offre actuelle de beIN ; tandis que le lot AB’ proposait l’exclusivité complète dès les 32es, un total de 63 matches.
Malgré cette diversité, aucune offre n’a atteint le prix minimal souhaité, signe que la compétition peine à trouver sa place dans un marché où les droits TV s’effritent. La FFF est désormais contrainte d’entamer des négociations de gré à gré, une phase souvent complexe où les diffuseurs, conscients de la position affaiblie de l’instance, tenteront d’obtenir les meilleurs tarifs possibles.
Ces difficultés révèlent surtout un risque majeur : la Coupe de France pourrait voir sa valeur télévisuelle s’effondrer, avec à la clé une baisse de revenus pour la Fédération, mais aussi pour les clubs – notamment amateurs – qui bénéficient des retombées économiques de la compétition. Dans un climat où les droits sportifs nationaux ont déjà chuté ces dernières années, l’échec de cet appel d’offres renforce les inquiétudes sur l’avenir médiatique du tournoi. Sans un accord satisfaisant, la FFF pourrait être confrontée à un manque à gagner important, symbole d’un cycle de plus en plus fragile pour la Coupe de France.
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