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·26 juin 2024

Droits TV – En Ligue 2, on est bien avec beIN !

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La Ligue de Football Professionnel et beIN Sports se sont entendus ce mardi 25 juin pour l’achat de l’intégralité des droits de diffusion de la Ligue 2 par la chaîne qatarie ! Un accord qui est sans doute une très bonne nouvelle pour le championnat, ses spectateurs et la mise en avant du produit.

Le feuilleton est tout aussi haletant que les séries les plus populaires du moment, mais contrairement à celles-ci, on aimerait bien qu’il prenne fin un jour. En effet, le suspens entourant le montant des droits TV dûs aux clubs des championnats professionnels en France est toujours d’actualité à moins de deux mois du début des compétitions. Et l’issue ne s’annonce pas glorieuse, n’en déplaise aux dirigeants de la LFP et à une bonne majorité de présidents de clubs suspendus au résultat des négociations menées par Vincent Labrune. Cependant, une légère éclaircie est venue rendre le sourire aux supporters des clubs de Ligue 2 ce mardi 25 juin, avec un contrat de cinq ans signé par beIN Sports pour l’intégralité des matchs de notre championnat !


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Cet appel d’offres remporté par la chaîne du groupe du Qatar est en effet une bonne nouvelle à plus d’un titre pour les simples curieux comme pour les téléspectateurs assidus et supporters inconditionnels. Tout d’abord, la concentration jusqu’en 2029 de toutes les rencontres du championnat sur une seule et même chaîne, qui permettra aux abonnés de ne pas dépenser une fortune dans plusieurs abonnements différents pour regarder 100% des 34 matchs de leur équipe préférée. À titre de comparaison, en 2023-2024, les deux lots (2 affiches + le multiplex à huit matchs) étaient encore séparés entre beIN et Prime Video, la plateforme d’Amazon, pour laquelle il fallait non seulement payer un abonnement mais en plus acheter le Pass Ligue 1. Pass qui donnait également le droit de regarder une bonne partie des matchs de l’élite, mais qui n’intéresse pas forcément les supporters de Caen, de Laval ou de Pau qui veulent simplement voir leur équipe jouer.

Une bonne nouvelle également pour l’expertise d’un championnat qui est connu sur le bout des doigts par ses commentateurs et ses producteurs, qui maîtrisent déjà les spécificités de chaque stade ou presque pour avoir pu sillonner de long en large les terrains de notre championnat favori. Ceux qui ont l’habitude d’entendre Robert Malm, Clément Grèzes, Margot Dumont et autres François Rabiller auront le plaisir de les retrouver, sans doute pour les affiches décalées, alors qu’on attend de découvrir les dispositifs mis en place pour les matchs du multiplex, qui était autrefois également diffusé par cette même chaîne. BeIN Sports a par ailleurs compris que pour la mise en avant du championnat, le fait de pouvoir diffuser très rapidement les meilleurs buts et les résumés des matchs sur les réseaux sociaux (YouTube, Twitter/X, DailyMotion…) était un « must ». Outre ces aspects important pour le plaisir du téléspectateur, qui passe au moins 2h par semaine devant ces programmes, il y a aussi pour la LFP le fait de pouvoir compter sur un partenaire fiable, qui ne lui fera pas défaut pendant ces cinq années, contrairement à Médiapro quelques saisons auparavant. Sans nous en prendre injustement au concurrent DAZN, qui essayait également de s’implanter sur le marché français mais aurait proposé moins que la chaîne violette et blanche, il est bon en cette période d’incertitudes de pouvoir compter sur une valeur sûre.

Voilà pour l’aspect utilisateur, qui concerne la plupart d’entre nous. Pour les décideurs des clubs, actionnaires et dirigeants de Ligue 2, cet accord n’est pas une fin en soi puisque le montant des droits TV touchés par les clubs ne dépend pas uniquement de ce qu’a proposé beIN mais aussi des droits qui seront achetés pour la Ligue 1 ! En effet, comme le disait Laurent Lairy (Laval) ce matin sur France Bleu Mayenne, il faut additionner les montants des droits de la Ligue 1 et de la Ligue 2 pour ensuite retrancher les coûts de production, la part de CVC, celle de la Ligue et enfin couper le gâteau en une petite part de 18%, qui sera partagée entre les 18 clubs de notre division. Autant dire qu’avec une hypothèse – qui n’est pas la plus pessimiste – de 500M€ pour les droits de la Ligue 1, en y ajoutant les 39M€ de la Ligue 2 et les 80M€ déjà assurés pour les droits internationaux, il ne restera plus grand chose pour Martigues, Rodez ou Annecy, pour ne citer qu’eux…

Photo Alex Martin/FEP/Icon Sport

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