Droits TV : la sortie fracassante de DAZN sur son conflit avec la LFP | OneFootball

Alors que la situation s'envenime sérieusement entre DAZN et la LFP sur la question des droits TV, le patron français de la plateforme a mis les choses au point.

Plus que jamais, un bras de fer oppose DAZN et la LFP concernant le paiement des droits TV de la Ligue 1. La plateforme de streaming, principale détentrice des droits (huit matchs sur neuf par journée), a été assignée en référé par la Ligue devant le tribunal de commerce de Paris pour obtenir le paiement de 35 millions d’euros, échéance prévue en février. DAZN, qui évoque des conditions d’exploitation difficiles dues au piratage et au manque de coopération des clubs, a placé cette somme sous séquestre pour « créer un électrochoc. »

« Mi-décembre, nous sommes allés voir la LFP avec un plan d'action pour mieux protéger notre exclusivité, lutter contre le piratage, bénéficier d'un meilleur soutien des clubs pour rendre le produit Ligue 1 beaucoup plus attractif », explique Brice Daumin, directeur de DAZN France, à l'AFP. « Mais elle n'est jamais revenue vers nous. »

« Lorsqu’on achète une casserole, on ne s’attend pas à avoir une passoire »

DAZN critique particulièrement l’inefficacité de la lutte contre le piratage. « L’Arcom ne travaille pas les week-ends. En Angleterre, on bloque 10.000 liens en deux jours, en Italie 18.000. L’Arcom, c’est 5000 par an », détaille Daumin. « L’Italie réalise en un week-end ce que l’Arcom met trois ans et demi à faire ! (...) Lorsqu’on achète une casserole, on ne s’attend pas à avoir une passoire. » Malgré ses difficultés, DAZN affirme néanmoins vouloir tenir ses engagements et n'endossera pas un rôle à la Mediapro. « Nous n’avons aucune intention de partir », assure Daumin. Cependant, si la plateforme n’atteint pas 1,5 million d’abonnés d’ici décembre 2025, elle pourrait activer une clause de résiliation anticipée du contrat, tout comme la LFP.

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