Droits TV – Ligue 1 : Nasser Al-Khelaïfi (PSG) « très inquiet pour les clubs français » | OneFootball

Président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi a exprimé de sérieux doutes sur la viabilité de la plateforme Ligue 1+ et son inquiétude vis-à-vis de la survie des clubs français.

En marge du tirage au sort de la phase de ligue de la Ligue des Champions, qui se déroulait ce jeudi et n’a pas été très clément avec le Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi s’est brièvement épanché sur l’actualité des droits TV du football français. Dans un entretien accordé à L’Équipe, le patron du Paris Saint-Germain et de beIN Media a fait part de son inquiétude. Il apparaît loin d’être emballé par le modèle économique actuel des droits TV et l’a fait savoir.

« J’espère que cette chaîne (Ligue 1+) va marcher, croise-t-il d’abord les doigts. Mais aujourd’hui, je ne sais pas combien on va toucher de droits nationaux. L’année dernière, on savait… Cette saison, on ne sait rien. Je suis très inquiet pour les clubs français. Il y a des projets qui dépendent beaucoup des droits télé. Je ne sais pas comment ils vont faire », s’est-il exclamé.

« J’ai demandé combien on allait toucher, mais je n’ai pas de réponse. C’est la première fois depuis quatorze ans, renchérit ainsi le président du Paris Saint-Germain. Je suis évidemment plus inquiet pour les clubs qui n’ont pas beaucoup d’autres revenus que ceux des droits télé. Cela va être très dur, très difficile. […] Il y a une très grosse incertitude autour de cette chaîne », persiste Nasser Al-Khelaïfi, pour conclure.

Démarrage réussi pour Ligue 1+

Après le premier week-end de joutes hexagonales, de Ligue 1, la plateforme Ligue 1+ comptabilisait déjà plus de 600 000 abonnés et devrait, selon toute vraisemblance, atteindre son objectif du million d’abonnés d’ici la fin de la saison : « Les revenus de la chaîne, on les a estimés et on va faire grosso modo 170 millions d’euros, auxquels il faudra retirer les coûts de production, etc… Il restera 120 millions, donc ça fait quand même des revenus », avait récemment détaillé Nicolas de Tavernost, directeur général de LFP Media, sur les ondes de la radio RMC.

Néanmoins, en attendant de pouvoir percevoir ces revenus, les clubs pensionnaires de Ligue 1 vont se partager une somme historiquement basse : 80,5 millions d’euros dont 35,6 M€ rien que pour les Européens.