Emegha (Strasbourg) fusille les critiques, Haise totalement démuni à Nice | OneFootball

Tandis qu'Emanuel Emegha s'est lâché verbalement après Strasbourg – Lille, Franck Haise continue de sombrer du côté de Nice...

Emanuel Emegha a frappé un grand coup à Strasbourg ce week-end, éclipsant toutes les critiques qui avaient émaillé son absence depuis fin septembre. Titulaire pour la première fois depuis plusieurs semaines, l’attaquant néerlandais a signé un doublé et été élu homme du match lors du succès 2-0 face à Lille. Mais plus qu’un simple retour sur le terrain, il s’agit d’une véritable déclaration : Emegha a envoyé bouler ceux qui doutaient de lui.

« Le temps a été long pour mon retour. Très long. Et j’ai vu beaucoup de merdes que des gens disaient », a-t-il lâché avec franchise. Plutôt que de se laisser abattre, ces critiques ont nourri sa motivation. « La prochaine fois, ils n’auront qu’à dire encore plus de conneries et je reviendrai encore plus fort », a-t-il ajouté, assumant pleinement son envie de revanche. Cette sortie cash en zone mixte souligne l’état d’esprit de l’attaquant : déterminé, confiant et totalement prêt à se réaffirmer devant son public.

L’ambiance de la Meinau a amplifié ce retour triomphal. Emegha lui-même ne cachait pas son émotion. « C’était fantastique. J’ai vraiment pris du plaisir. » Avec 31 051 spectateurs dans le stade, le joueur a retrouvé un public en fusion, qui a joué un rôle clé dans son retour spectaculaire.

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Haise ne trouve plus les mots

Pendant que Strasbourg célébrait son héros, Franck Haise, l’entraîneur de Nice, se montrait totalement démuni après la nouvelle défaite des Aiglons, cette fois face à Metz (1-2). Dans un discours minimaliste et presque défaitiste, Haise a reconnu sa responsabilité au micro de Ligue 1+. « Le premier fautif c’est moi, très clairement », a d'abord lâché Haise.

Un Franck Haise qui n'a plus les mots pour trouver comment faire rebondir ses troupes. « Ce que j'ai dit à mes joueurs après le match ? Rien. Je parle assez ces derniers temps, je pense. On ne montre pas assez de choses, on ne récupère pas un ballon haut, ça ne sert à rien de faire un pressing. Il faut changer les choses, je ne sais pas encore lesquelles », a reconnu le technicien niçois, avec la mine des très mauvais jours.

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