« En Espagne, nous avons l’obsession des jeunes ; ici, beaucoup moins » : les entraîneurs étrangers au secours de l’Italie ? | OneFootball

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·21 novembre 2025

« En Espagne, nous avons l’obsession des jeunes ; ici, beaucoup moins » : les entraîneurs étrangers au secours de l’Italie ?

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Comme le raconte Ultimo Uomo, le débat sur la place accordée aux jeunes joueurs italiens revient avec insistance, alimenté par les témoignages de techniciens étrangers désormais intégrés au football transalpin. Parmi eux, Cesc Fàbregas, entraîneur du Como, a récemment souligné une réalité dérangeante : même au sein d’un projet censé miser sur la jeunesse, le club a dû aller chercher ses talents à l’étranger, ceux-ci étant « plus préparés » pour le style de jeu recherché. Selon lui, l’Italie manque encore d’une véritable culture de formation. « En Espagne, nous avons l’obsession de la progression des jeunes ; ici, beaucoup moins », a-t-il affirmé, soulignant que la simple promotion de joueurs U16 vers la Primavera avait suscité la surprise. Un signe clair que le chemin à parcourir est long.


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Le Genoa fait figure d’exception récente, ayant offert du temps de jeu réel à Honest Ahanor, Jeff Ekhator et Lorenzo Venturino. Ahanor a d’ailleurs gagné un transfert à l’Atalanta, non sans obstacles administratifs : en raison des lois italiennes, il attend toujours son passeport pour être sélectionnable en équipe nationale.

L’expérience de Vieira à Gênes, bien que brève, prouve qu’un changement d’approche est possible. Mais en attendant une révolution culturelle, de nombreux jeunes Italiens choisissent de partir à l’étranger pour espérer une carrière professionnelle. Une fuite des talents qui illustre un malaise profond : l’Italie possède le potentiel, mais peine encore à lui offrir un avenir à domicile.

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