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·30 octobre 2025

En jouant petit bras après le rouge, l’OL l’a encore payé

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En menant au score assez largement, l’OL aurait pu s’offrir une victoire des plus tranquilles face au Paris FC. Mais le rouge d’Abner a totalement enrayé la machine et le coaching a une nouvelle fois laissé à désirer.

Apprendre de ses erreurs. C’est de cette façon que l’on progresse dans le football et l’OL serait bien avisé de retenir ces leçons de temps en temps. Mercredi, au stade Jean Bouin, les erreurs du passé semblaient pourtant avoir été retenues. Menant 1-0 à la pause, les Lyonnais ont réussi à appuyer là où ça fait mal pour porter le score à 3-0 avant même l’heure de jeu. Un récital qui allait propulser la formation rhodanienne tout en haut de la Ligue 1.

Oui, mais voilà, même avec un tel écart, il ne faut jamais jurer de rien avec ce club. Dans une soirée qui n’était pas sans rappeler celle vécue du côté d’Old Trafford, l’OL a chuté mentalement et fait fondre son avance de trois buts en l’espace d’une vingtaine de minutes. Si le nul (3-3) avait un goût de victoire pour le Paris FC, c’était tout l’inverse dans les rangs lyonnais.


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Il y avait toujours 3-1 à 10 contre 10

Difficile d’avoir d’autres sentiments alors que les résultats de la soirée ouvraient grand les bras les places d’honneur du championnat à l’OL. Seulement, la formation lyonnaise s’est une nouvelle fois sabordée toute seule. Avec un tournant, le carton rouge d’Abner juste après l’heure de jeu. Jorge Maciel a regretté une "faute qu’il ne fallait pas faire à cet endroit du terrain" et Stéphane Gilli a concédé que "ce rouge a été un moment important". Seulement, la sortie du Brésilien, même si sévère pour certains, aurait-elle pour autant dû enrayer toute la machine ?

La réponse est clairement non, d’autant plus que le Paris FC a vite remis les compteurs à zéro avec l’exclusion de De Smet à la 67e minute. Non, le naufrage a été mental avant tout. "C’est surtout une question mentale ce (mercredi) soir. Sur les buts qu’on encaisse, beaucoup de choses n’ont pas été bien faites", souligne Maciel. La façon de défendre des uns et des autres est forcément à pointer du doigt, mais le staff ne peut se dédouaner pour autant.

Un système une nouvelle fois frileux après un rouge

Comme face à Rennes, le rouge d’un Lyonnais a coïncidé avec une approche tactique plus défensive malgré un score de 3-1. Si le staff s’est justifié sur la sortie de Corentin Tolisso suite à une "petite gêne avant le match", comment expliquer l’entrée de Hans Hateboer à la 74e minute pour passer dans un système en 5-3-1 et enlever Afonso Moreiraseul danger réel pour le Paris FC avec sa prise de profondeur ? Il y a bien l’argument physique et des joueurs lyonnais qui avaient 48h de récupération en moins, mais ce serait dédouaner encore une fois Paulo Fonseca dans sa lecture du jeu en cours de match.

La première heure a montré qu’il était un fin stratège dans la préparation d’un match. La dernière demi-heure a rappelé certains vieux démons. Faire entrer des éléments défensifs n’a jamais vraiment été l’assurance d’un succès, encore moins dans un système expérimental et avec un joueur qui n’avait que 21 minutes dans les jambes depuis avril dernier. Le nul contre le Paris FC l’a rappelé, comme cela avait déjà été le cas à Manchester, à Rennes ou encore récemment contre Toulouse. Au lieu d’imposer son jeu, l’OL le subit et en paie le prix fort.

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