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·6 juin 2025
Entretien - Derick Oseï Yaw : "Mon histoire en Bulgarie ne fait que commencer"

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·6 juin 2025
De Nîmes à la Bulgarie, en passant par ses rêves de sélection nationale, Derick Oseï Yaw se confie. L'attaquant formé à Toulouse et passé par Brest, Béziers, l'Angleterre, l'Écosse et le Gard avant de s'envoler pour le PFK Tcherno More Varna, revient sans fard sur son parcours mouvementé, ses défis d'adaptation et ses grandes ambitions pour l'avenir. Entretien.
Derick, tu es arrivé l'été dernier à Nîmes, mais tu as quitté le club assez rapidement en novembre. Qu'est-ce qui a motivé ton départ en si peu de temps ?
Il y a eu quelques problèmes au niveau de l'organisation du club. Quand j'ai rejoint le Nîmes Olympique, je n'avais pas de contrat professionnel. Il fallait attendre l'accord du président (Rani Assaf) pour régulariser ma situation, mais il n'est jamais arrivé. Après quelques semaines sans le moindre salaire, j'ai pris la décision de mettre un terme à mon aventure dans le Gard.
Comment s'est passée ta relation avec les dirigeants et le staff technique du Nîmes Olympique durant ta courte période au club ?
Au départ, la relation avec les dirigeants nîmois était excellente. Personnellement, je ne connaissais pas la situation financière du club.
Avec le recul, quel est ton sentiment sur la saison difficile du Nîmes Olympique et sa relégation en National 2 ?
Malgré mon départ, j'ai suivi toute la saison. Il y avait un bon effectif pour faire une meilleure saison. Maintenant, une relégation en National 2 n'est jamais anodine.
Comment s'est présentée l'opportunité de rejoindre le PFK Tcherno More Varna en Bulgarie cet hiver ?
Ce n'est pas la première fois que l'on me propose de rejoindre la Bulgarie. J'ai intégré un club ambitieux. Dès les premiers échanges avec les dirigeants, ils m'ont fait part de leur volonté de me faire venir ici. J'ai tout de suite été attiré par ce challenge.
Comment s'est déroulée ton adaptation à un nouveau championnat et à une nouvelle culture en Bulgarie ?
Mon adaptation a été extrêmement rapide. J'ai rapidement eu du temps de jeu. Mazire Soula, qui est également français et présent depuis trois ans en Bulgarie, m'a beaucoup aidé. En revanche, la langue est nouvelle pour moi ; je suis actuellement en train de prendre des cours, mais ce n'est pas facile (rires). J'ai été parfaitement accueilli par mes coéquipiers et les supporters.
Quelles ont été les principales différences avec le football français ?
Il y a une certaine différence avec le football français. En Bulgarie, le football est joué d'une manière différente. Pour être performant dans le championnat bulgare, il faut impérativement être prêt sur le plan physique. Mais, il y a certaines similitudes. Quelques équipes dominent le championnat, comme le CSKA Sofia ou Ludogorets.
Sur le plan sportif, avec 12 matchs, un but et une passe décisive, quel bilan tu tires de ta première demi-saison avec le Tcherno More Varna, qui a terminé à une belle troisième place ?
C'est une première expérience positive. J'ai réussi à rapidement m'adapter à l'effectif. Au départ, j'étais dans la rotation, puis petit à petit, j'ai gratté du temps de jeu. Nous sommes qualifiés pour les barrages de la Conférence League, car nous avons terminé à la troisième place du classement.
Envisages-tu de rester en Bulgarie la saison prochaine ?
Je suis sous contrat pour les deux prochaines saisons. Mon histoire en Bulgarie n'est pas terminée, elle ne fait que commencer. Je souhaite faire une saison complète avec l'envie d'atteindre les objectifs collectifs et individuels.
Quels sont tes prochains objectifs ?
Je veux vraiment représenter le Ghana. Ce serait une immense fierté pour moi et pour ma famille. C'est aussi une raison pour laquelle j'ai accepté de relever le challenge de venir en Bulgarie. Pour cela, j'ai parfaitement conscience qu'il faut que je sois performant avec mon club dans toutes les compétitions.
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