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·5 août 2018

ENTRETIEN - Dimitri Foulquier : "Ma volonté, c’est de jouer"

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Dimitri Foulquier tire un bilan mitigé de la saison dernière. Prêté à Strasbourg, le latéral droit n’a pas pu s’exprimer pleinement en raison d’une blessure survenue peu de temps après son arrivée. Aujourd’hui, le défenseur formé à Rennes est de retour à Watford où il poursuit sa préparation dans l’attente d’un nouveau projet. Pour Goal, il a accepté de faire le point sur sa situation. L’occasion de révéler ses attentes pour la fin du mercato estival.

Vous êtes de retour à Watford après une saison en prêt à Strasbourg. Comment se dessine l’avenir pour vous ?

Dimitri Foulquier : Mon avenir doit passer par un transfert ou un nouveau prêt. À Watford, c’est bouché donc aujourd’hui je suis à la recherche d’un bon projet.


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Les dirigeants de Watford vous ont-ils annoncé clairement qu’ils ne comptaient plus sur vous ?

Ils ne m’ont pas dit qu’ils ne comptaient plus sur moi, mais ils m’ont annoncé que pour cette saison c’était bouché, qu’il fallait patienter encore et que j’avais tout intérêt à partir en prêt. Mais je ne suis pas fermé non plus à un transfert définitif.

Y’a-t-il des contacts concrets pour l’instant ?

Ma volonté, c’est de jouer avant tout, de continuer à prendre du plaisir. À Watford, ce n’est pas possible donc je vais forcément essayer d’aller voir ailleurs. Aujourd’hui, il y a des touches, mais si ça ne s’est pas fait, c’est qu’on n’a pas réussi à trouver d’accord ou que ça ne m’intéressait pas forcément.

Avez-vous l’impression de ne pas avoir pu vous montrer pleinement à Strasbourg ?

Ce n’est pas qu’une impression. C’est le cas. Je suis arrivé, je me suis blessé. J’ai raté presque toute la première partie de saison. En deuxième partie, j’ai eu du temps de jeu, mais le mal était fait malheureusement.

Ça ne vous a pas empêché de jouer 16 matches de Ligue 1 dont 13 en tant que titulaire. Strasbourg n’a-t-il pas pensé à vous conserver ?

Je n’étais pas prêté avec option d’achat. Du coup, il n’y avait pas vraiment à se demander si Strasbourg allait me conserver ou non. Mais c’est vrai que je garde de très bons contacts avec Strasbourg. J’y ai passé une bonne année, donc tout est possible.

Plus les blessures s’enchaînent, plus on renvoie une certaine "fragilité physique" auprès des recruteurs. Ne pensez-vous pas que cela puisse en freiner certains ?

C’est possible, et je trouve ça légitime. On ne va pas se mentir. Je sais pourquoi j’ai été blessé, c’est le plus important et je pense que cette saison ça ira mieux.

Vous pensez donc pouvoir retrouver la pleine mesure de vos capacités...

Bien sûr. Là, je ne suis pas à 100% parce que je n’ai pas joué les matches amicaux, tout simplement, mais il me faut juste deux matches et je serai très bien.

Comment arrive-t-on à rester serein dans une situation indécise, comme celle que vous vivez actuellement ?

Je ne suis pas de nature à me prendre la tête. Ce sont des choses importantes, mais je me dis qu’il y a des choses plus graves dans la vie, comme dans le foot. Aujourd’hui, j’attends. Je sais que j’ai des qualités, il y aura forcément des offres.

En 2013, vous étiez de l’aventure avec la génération Pogba, championne du monde. En voyant ce que vos anciens partenaires ont réalisé cet été, ne pensez-vous pas que vous avez raté le coche à un moment donné ?

Vous savez, c’est simple. Moi, je ne me dis pas que j’ai raté le coche. Je me dis que c’était mon rêve de devenir professionnel. Aujourd’hui, j’ai beaucoup de matches en Liga, en Ligue 1, donc je suis content de ce que j’ai fait jusqu’à présent.

Dans l’idéal, vous souhaiteriez rebondir en Liga ou en Ligue 1 justement ?

Je n’ai pas de priorité. Ce que j’aimerais, c’est rester dans un grand championnat. C’est le seul critère que j’ai.

Propos recueillis par Benjamin Quarez