Stats Perform
·7 décembre 2018
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·7 décembre 2018
C'est avec la réserve de Niort, où il jouait en Ligue 2 la saison dernière, que Zié Diabaté (29 ans) garde la forme. Passé par Nîmes, le Standard de Liège, ou encore Dijon en Ligue 1, le latéral gauche ivoirien se retrouve sans club depuis l'été dernier. Une période difficile qu'il traverse avec l'envie de rebondir rapidement.
Zié Diabaté : C'est comme si le rythme s'était cassé, mais je garde l'espoir et la tête haute. Aujourd'hui, je passe un moment sans emploi. C'est comme ça. Je continue à m'entraîner, je me maintiens en forme, avec la volonté intacte de mieux rebondir.
C'est difficile de s'exprimer là-dessus parce que chacun fait son bilan, et chacun fait ses choix. Si je suis sans club aujourd'hui, c'est que ça devait sûrement arriver un jour. Niort n'a pas souhaité me garder. Moi, je souhaitais prolonger ou trouver un autre challenge. En plus de ça, je n'étais pas très bien pendant un moment. Mon fils a eu un gros problème de santé. Mais maintenant, ça va mieux et je repars sur de bonnes bases.
J'ai rejoint l'UNFP, qui est une très, très belle famille. Là-bas, justement, j'ai forgé mon état d'esprit. En partant, j'étais motivé à tout donner, même s'il fallait attendre cet hiver pour trouver un club. Aujourd'hui, je ne baisse pas les bras. Je travaille dur pour revenir encore plus fort, et je pense que le prochain mercato sera le bon.
Oui, c'est sûr. D'autant que moins je joue, plus ça complique les choses, donc le plus important c'est de vite retrouver quelque chose.
En France, non. À l'étranger, j'avais des pistes, mais rien de concret aussi.
Je m'entraîne avec la réserve de Niort. Le président Karim Fradin m'a offert la possibilité de garder le rythme. Je m'entraîne tous les jours. Je fais toutes les séances du lundi au vendredi, et je remercie le club pour cette main tendue, comme je remercie l'agence PlayEleven, qui s'occupe de moi. Je veux leur rendre cette confiance.
C'est vrai que ça peut paraître bizarre, mais c'est un choix qui dépasse le cadre du sport. Karim Fradin a un côté humain. Aujourd'hui, même s'il ne m'a pas gardé, il m'aide. C'est quelqu'un de bien, qui fait beaucoup pour moi.
Bien sûr. Je suis prêt.
Propos recueillis par Benjamin Quarez